Je débarque une fois de plus la bouche en coeur sur ce forum, parce que je ne maitrise pas exactement la biologie des fourmis. Voila mon problème : je réalise un suivi du papillon Maculinea nausithous (Azuré des paluds) dans les prairies alluviales de Lorraine, papillon dont la fourmi-hôte est Myrmica laevinodis (=rubra).
Cependant, cet été, nous avons observé à peine 1/10e des effectifs habituels du papillon. Certes il y a l'influence des conditions météo exécrables de cet été, mais je me demande si les fourmis n'auraient pas pris un coup sur la tête (donc serait peu nombreuses donc n'auraient pu héberger beaucoup de chenilles d'Azuré) du fait des événements climatiques antécédents, a savoir :
- les très fortes précipitations de l'automne 2006,
- l'hiver 2006-2007 très doux,
- le printemps (avril 2007) très chaud,
Logiquement, je ne vois pas si le premier point peu avoir une importance (hors zone inondable bien sur). Quant au deuxième, y a-t-il des histoires de
Quant au 3e point, il me semblait plutot favorable à l'épanouissement des fourmillières.
Bref, si vous avez des remarques sur ces réflexions, j'en serai très intéressé!
merci d'avance
typh