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Sarco avait une fois de plus vu juste.
Toutefois, si tu as la bestiole une photo avec un angle de vue légèrement plus bas, montrant nettement que l'on voit deux sillons horizontaux formées de gros points sera utile. On pourra l'utiliser à des fins didactique ou de comparaison par la suite.
Seul point curieux, tu l'as noté dans le titre : Derniers urites rougeâtres. Ce n'est de toutes façons décrit pour aucun Passaloecus.
En attendant, merci pour la confirmation de l'espèce avancée par Sarco et bravo à lui !
Concernant le sexe, je viens de voir que mes photos sont légendées "M" ; j'ai donc dû avoir l'info par mon correspondant de l'époque. Si c'est ok, on pourrait ajouter l'info dans les fiches-galerie.
Une belle vue des antennes pourrait aider que l'on voit jusqu'ou vont les tyloïdes, on ne serait pas plutôt en face de Passaloecus vandeli (épine entre les antennes, ça colle aussi pour le scutum, pour la coloration, la localisation) ?
Cette vue est très utile !
C'est Baudric qui avait subodoré le coup.
C'est bien un mâle, et les critères auxquels Sarco et moi-même faisions allusions sont valable pour les femelles, beaucoup moins pour les mâles.
Sur cette photo on voit le sillon épisternal dédoublé en deux lignes nettement séparées : c'est absolument spécifique de vandeli (pour les deux sexes)
La couleur rouge est devenue brune, ça me va mieux (c'est peut-être rouge sur des exemplaires frais, mais les très rares exemplaires que j'ai pu voir viennent tous de pièges)
Toutes photos de détail (tyloides) seront bienvenues pour illustrer tous les critères.
Déjà, merci à tous les trois, pour avoir permis d'arriver à l'espèce !
Ensuite, vu que, pour une fois, on y arrive et que vous avez l'air de la trouver intéressante, je vais tenter de réaliser les vues demandées ; la plus coton me semblant être celle devant mettre en évidence les tyloïdes.
On voit un peu les tyloïdes sur la deuxième image de gauche sur le premier montage, ils sont saillants et se voient un peu; la figure 24m du Bitch montre deux dessins, une vue latérale comme celle-ci, et une vue perpendiculaire.
Par contre, il est dit que le dessous de l'antenne est éclairci…
Pareil pour le labre ; il est décrit comme brun (triangulaire arrondi au bout, ça me semble coller)
L'épine interantennaire on la voit aussi pointer sur la troisième image de gauche (de mémoire c'est l’apanage de corniger, de ribauti et de vandeli). Je l'avais vu dès le départ, mais les arguments de Sarco me l'avaient fait délaisser.
Peut-être qu'une vue rasante verticale, en écartant les antennes permettrait de la mettre bien en évidence.
Il y a un truc que je ne vois pas nettement : Le sillon qui borde l’œil à sa partie postérieure devrait avoir de fine striestransverses; si tu peux mettre ça en évidence…
Pour une fois qu'on a sous la main un excellent photographe et la bestiole à disposition, on ne va pas se priver d'un portrait complet qui sera très utile à tous. Et comme tu es champion des composite, un récapitulatif avec les différents éléments importants fera une fiche d'identité parfaite pour cette espèce (du moins pour le mâle). Ce n'est pas souvent qu'on arrive à ça sur ces petites bestioles.
