Bonjour,
Depuis 2020 et
la nouvelle clé des Eucerini de France, on a moyen d'aller un peu plus loin qu'avant et de moins se tromper sur cette tribu.
Je pense que Sarco faisait ici juste une hypothèse supplémentaire de ne pas se pencher trop vite vers les
Tetraloniella, à savoir de ne pas oublier le sous genre
Synhalonia, mais je doute qu'il ait vu des éléments tangibles allant dans ce sens. En effet aucune des 4 espèces de
Synhalonia de France ne ressemble à ça. En plus avec ces yeux bleus, le
thorax à pilosité bien rousse surtout sur l'arrière du
thorax (comme chez la femelle), les fines bandes
apicales claires aux
tergites et évidemment les longues antennes et les 3cc ça nous mène directement vers
un mâle Tetraloniella strigata, ici le spécimen est "frais" donc pas de risque de confusion avec
T. pollinosa qui pourrait faire penser mais qui est quand même bien différent au niveau de la pilosité des
tergites et du
thorax, cf
ce poste sur le forum.
Même si c'est un mâle et donc que sa présence sur Dipsacaceae n'est pas aussi probante qu'une femelle avec les
scopae pleines de pollen, ça reste quand même un indice qui va aussi dans ce sens. Les mâles, de cette espèce en tout cas, restent souvent sur les même fleurs visitées par les femelles.
Aurèle