[Anthidium florentinum] Nid de Anthidium florentinum 2
Messagepar Flor »
Bonjour!
J'ai malheureusement retiré un nid d'abeilles cotonieres de ma fenêtre. Je ne savais pas de quoi il s'agissait et j'ai pensé à des guèpes. Que puis-je faire pour sauver les larves? Certaines sont encore enfermées dans des cellules intactes. Puis je leur donner à manger? Il y a une sorte de cire dans le coton, serait ce de la nourriture ou les parents viennent les nourir? J'ai du pollen frais au congélateur. Merci de votre aide! L'imago sur la photo je pense qu'il est sorti trop tot de son cocon du fait de mon 'intervention' malheureuse.
Anonyme : Espagne : Avia : 08610 : 00/00/0000
Altitude : NR - Taille : 20 mm Réf. : 211304
C'est très curieux ces larves rassemblées au même endroit : normalement elles sont séparées l'une de l'autre par des cloisons (ici des fibres) et d'une réserve alimentaire (pollen mélangé parfois avec du nectar) pour chacune...Tu peux essayer de placer le tout dans un gros bocal pour voir ces larves se métamorphoser à l’abri, puis les relâcher à la fin
Merci beaucoup. Effectivement chaque larve était séparée dans une cellule différente. Mais en ouvrant la fenêtre une partie du nid a été endommagée, c'est pourquoi certaines larves sont sorties. Ou puis je trouver plua d'information à propos du mode de vie de cette espèce, reproduction etc? Si les larves parviennent à maturité j'enverrai une photo.
un petit résumé de leur mode de vie ( extrait et traduit d'un article en allemand ) :
Anthidium florentinum est une espèce d'abeille polylectique qui utilise le pollen d'espèces végétales de neuf familles différentes pour produire ses cellules de couvain. Près de 60% des charges de pollen proviennent de Rosaceae (Müller 1996). Les ronces (mûres) sont particulièrement importantes car elles sont des plantes alimentaires préférées pour les femelles et des sites de nidification idéaux. les cellules de couvain fabriquées à partir de "laine végétale" (poils végétaux raclés avec les mandibules) sont plantées dans des ronces sèches mais également dans de vieilles tiges de roseaux (voir Fabre 1915). Les mâles défendent agressivement les ronces comme territoires contre les autres visiteurs de fleurs (GarcIa-Gonzalez et Ornosa 1999, Wirtz et al., 1992).