Hors le sud-est, ce n'est pas trop compliqué. La clé simplifiée (dans la Documentation du forum) doit pouvoir s'appliquer.
Un truc qui n'est pas dans la clé : Le type de proie. (A.campestris capture des larves de Tenthrèdes).
Et bien, sabulosa et campestris : pattes entièrement noirâtres, alors que heydeni possèdent des pattes avec des parties rouges. Si campestris capturent des larves de Tenthrèdes, il nous reste donc sabulosa, non ?
Si haut que l'on monte ... On finit toujours par des cendres !
Oui !
Et puis le tergite 3 de campestris est rouge à nettement plus de la moitié, celui de sabulosa est noir ou presque entièrement noir vu de dessus (plus rouge sur les côté, car ça part en biais)
Sans voir la nervation, et sans taille, c'est plus avec pubescens qu'on pourrait confondre sabulosa. Pas signalée dans cette région, mais comme elle a été longtemps confondue avec campestris, c'est à vérifier. Je dis ça, c'est pour “le doute raisonnable” qui doit accompagner tout travail sérieux, mais je suis persuadé qu'ici, on a bien à faire à sabulosa.
On peut mettre sabulosa certain.
Ce serait pas de pot que la première pubescens trouvée dans cette région soit celle-ci. (Elle est absente — entre autres — de tous les départements atlantiques.)
En fait si pubescens peut ressembler à une petite sabulosa, elle est plus proche d'aspect de campestris : même ordre de taille, noir bien mat sur les derniers tergites et troisième cellule cubitale pétiolée. (Par contre, elle chasse aussi bien des fausses-chenille que des chenilles).
Le tergite III de pubescens est rouge en général jusqu'à la moitié (mais pas plus), un peu moins que campestris mais plus que la plupart des sabulosa; le doute est réel quand on est à un peu plus d'un tiers rouge, mais moins de la moitié, et quand on ne voit pas le reflet ardoisé-bleuté des derniers tergites de sabulosa.
Cela dit, pubescens est à chercher partout; sa répartition est étonnante et même si le grand blanc qu'on voit sur la carte sur les département atlantiques, correspond à une région bien caractérisée, ça reste par ailleurs difficile à relier à une influence climatique ou une altitude. Si c'était uniquement lié au sable, ça ne manquerait pas dans les Landes.
Une indication utile serait la taille de la chenilles, si les lépidoptéristes peuvent nous la donner.