Sachant que l'on ne peut se contenter d'une photo floue,
j'ai tenté d'expliquer cet aileron (flèche 1) à l'aide d'une autre photo où il m'apparait presque net malgré la photo en plein vol. Je l'ai encadré finement et largement pour que vous puissiez en apprécier la forme et le positionnement ; il couvre en partie la
tegulae de par sa présence étendue...
Jean-Sébastien Carteron : France : Illkirch-Graffenstaden : 67400 : 07/06/2016
Altitude : 144 m - Taille : 8 mm environ
Réf. : 175986
Après,
cela ne va vraiment pas, mais vraiment pas plaire à Lauzette...
Si vous réobservez la première photo de cette longue série, le
scutellum est arrondi !
Si l'on observe la seconde et les suivantes, le
scutellum est quasiment pointu !
C'est ce que j'ai observé hier en pensant que j'avais la berlue : un
scutellum arrondi, arrondi sur 30 photos environ, puis pointu..., puis arrondi, puis pointu 3 fois... (et ce sont les photos dominantes ici)
Et je vous assure qu'en vérifiant la succession des photos, l'osmie est bien sur les mêmes fleurs et que c'est toujours le même individu.
Comment la "pointe" pouvait-elle disparaître ?
Alors, il m'a fallu imaginer qu'elle se pliait et que la partie arrière que l'on voit au bout de la flèche n° 2 n'était pas le
propodeum comme je le croyais d'abord, mais simplement le (?) post-
scutellum qui se pliait vers le bas...
Et qui pouvait ensuite remonter et s'emboiter parfaitement dans le
scutellum... Incroyable, pour moi !!!
Il en résulte qu'avec cette possibilité de pliure et de remontée d'un élément du
thorax, on peut aussi faire remonter des éléments "inconnus pour moi" comme ce genre de "dent à 3 doigts" pointée par la flèche 3. Et que l'on peut observer aussi sur la photo 2 en bordure de l'aile.