Je serais partant pour un Episyron femelle (j'ai l'impression de voir des "écailles" claires sur le propodeum) et d'après l'ouvrage de Fréd, ce serait l'apanage des Episyron. Après comme il y a un peigne sur la patte 1 : c'est une femelle et il font compter les épines du basitarse 1 pour déterminer rufipes (c'est la seule espèce dont la femelle a trois épines).
Les epines du peigne sur le basitarsus 1 sont 3 mais je trouve que dans les rufipes les epines devraient être 4 (Key to the species of Polish Episyron, téléchargé du forum sur un ancien poste). Avec ces clés j'arrive à Episyron albonotatum mais les clés sont incompletes et touchent seulement 3 espèces de Episyron.
Toutes les photos de référence et les descriptions (aussi Faune de France) signalent des taches sur les tergites et parfois sur la thorax, pas toutes les pattes rouges.
Je vous suis aussi pour un Episyron , ça m'a l'air de bien coller...
Par contre comme tu l'as fait remarquer, il y a ici 3 épines au peigne tarsal et toute les pattes sont bien rousse, sans compter l'absence de taches blanches sur les tergites... Forme mélanique ou pas je ne suis pas très convaincu pour E. rufipes (4 épines au peigne et pattes antérieur foncée, sans compter les taches blanches sur les tergites)...
Je note aussi que E. albonotatum présente des pattes antérieures rouges mais elle a aussi des point blancs sur l'abdomen... Bref je fais pas mieux que toi en fait!
Pas facile cette bête italienne...
Zut, je me trompe tout le temps : rufipes c'est le seul à avoir 4 épines (et non 3)...
c'est dur les Episyron, faut attendre que Fred passe parce que moi à part rufipes et arrogans (une espèce plutôt grosse et qui n'as pas de rouge je crois), les autres ont l'air plus coton à déterminer.
effectivement les Episyron sont parfois difficiles à identifier...
3 épines au peigne tarsal, élimine normalement rufipes (ce n'est donc pas une forme mélanique de rufipes) la forme aussi du stigma, ainsi que la forme de la tête (là c'est pas simple)
la couleur des écailles sur le propodeum plutôt bronzée qu'argentée élimine E. gallicum qui possède de belles écailles blanches sur le propodeum et le premier tergite...
ensuite il reste Episyron albonotatum... qui a trois épine au tarsormère 1 et des écailles de couleur bronze, mais de magnifiques taches blanches sur le gastre... alors il reste Episyron albonotatum candiotum... sous-espèce que Raymond Wahis a décrit d'Italie et qui est a été élevée au rang d'espèce par Raymond Wahis... donc peut être s'agit-il d' Episyron candiotum... mais il faut que je vérifie car dans la clef que j'essaie de faire ... (et qui ne concerne que la faune de France, sans l'Italie) Il y a Episyron capitricrassum de Ferton (ailes très enfumées, écailles brunes, pattes sombres) de Corse, mais pas cette espèce italienne. Mais j'avoue n'avoir jamais vu (je pense mais il faut que je vérifie) Episyron candiotum de Wahis, dont je pense ne pas posséder d'exemplaires en collection, ni même l'édition originale de la description de l'espèce...
donc je vérifie je fouille... et puis je vous tiens au courant.
je vais tenter d'éclaircir la forme du stigma : chez E. rufipes il est court et bisauté à l'apex, chez E. albonotatum il est long et courbe à l'apex... pour bien voir cela il vaut mieux avoir un exemplaire des deux espèces...
car sinon mon explication est un peu fumeuse.
Merci à vous tous!
Episyron candiotum est riporté pour la Sardegne par Pagliano (Faunaitalia).
Demain, je reviens dans le site à la recherche de capturer le notre Pompile pour l'envoyer à Fred, espérant aussi de trouver le mâle.