Cet hyménoptère était venu se ballader sur ma terrasse et avait entamé une danse de la Saint-Guy assez particulière, ce qui m'a laissé le temps de le photographier. Je pense qu'il s'agit d'un Passaloecus. La coloration des pattes et la nervation m'ont l'air de bien correspondre à Passaloecus corniger, mais j'ai vu dans le forum que les critères de distinction étaient plus "hards". Qu'en pensez-vous ? Merci d'avance.
Passaloecus, oui, mais pas possible d'aller plus loin.
On ne voit pas suffisamment le profil du thorax, on ne voit pas le labre, on ne voit pas clairement s'il y a une pointe bien développée entre les antennes ou pas (j'ai l'impression qu'il n'y en a pas , et dans ce cas, on élimine corniger et un ou deux autres)
Possible que une pointe, dont on aperçoit que l'extrémité sous cet angle. (en tournant sous cet angle des bestioles qui en ont, c'est effectivement ce tout petit bout qu'on entrevoit)
Si c'était bien ça, il y en a trois qui ont cette “corne” frontale: corniger, ribauti, vandeli.
Toujours en admettant que l'on voit bien, ça n'est pas vandeli (pas de courtes stries à l'arrière du scutum, pas de striestransverses sur le sillon paraspidal (court sillon sur les côtés du scutum, on en aperçoit très bien un sur la photo 2)
J'ai 8 espèces sur 13 de Passaloecus, mais, même si j'ai pour certaines, des femelles en quantité, j'ai très peu de mâles, donc je n'ai pas de vraies bonnes possibilités de comparaison. (En particulier pour ces trois espèces, bien que j'ai 14 femelles de ribauti). De toutes façons, si l'on est certain qu'il y la corne, la localisation ne nous laisse que corniger. (J'aurais du commencer par ça, c'est souvent un tri préalable assez efficace — pour ribauti en tous cas, aucun risque qu'il soit par là)
En creusant à fond: que ce soit en comparant avec le dessin du Bitsch ou celui du Beaumont, l'aspect de l'antenne de corniger parait assez caractéristique; les deux bouquins montrent les articles 7 à 12 (Bitsch) ou 8 à 11 (Beaumont) avec une légère pointe à l'apex, ce qui donne un aspect en dent de scie que l'on voit bien sur la photo 2.
Et ce matin, sans le reflet du soleil sur mon écran (mauvaise excuse), je pense que c'est bien “la pointe de la pointe” qu'on voit.
On y va pour corniger.