[Vespa velutina] nid A détruire ?

[jean-claude jamoulle]

Jean-Claude Jamoulle : France : Mougins : 06250 : 28/12/2014

Altitude : NR - Taille : 30 cm de diamètre

Réf. : 133350



Mon attention a été attirée par cette "formation" qui pourrait bien avoir été créée par des Frelons asiatiques ?



Qu'en pensez-vous ?



Merci de votre conseils



Jean-Claude

[Gilles Jardinier]

30 cm, c'est un tout petit

[jean-claude jamoulle]

30 cm, c'est un tout petit

Pour être tout à fait honnête avec toi, Gilles je ne l'ai pas mesuré, , mais en hauteur il doit faire 40 cm

Jean-Claude

[Patrick_B]

C'est effectivement très petit pour cette espèce.
Toutefois, ça peut être un nid abandonné précocement ou au contraire fondé tardivement et qui n'a pas eu le temps de grossir.
C'est à quelle hauteur ? Si tu peux l'atteindre, maintenant qu'il a gelé, tu peux tenter de l'ouvrir (prudemment quand même, car je ne sais pas si les femelles fécondées ne sont pas capables d'hiverner dedans pour quelques unes d'entre elles.)

Les nids de frelons asiatiques ont une sortie latérale, et non dessous, comme les nids de Dolichovespula.
De toutes façons, ça ne ressemble pas aux nids de Dolichovespula, qui ont le haut plus large que le bas ou, au plus sont ovales, parfois presque sphériques, mais pas piriforme.

[jean-claude jamoulle]

Merci pour ton avis Patrick , il est beaucoup trop haut pour l'atteindre, pour être plus précis sur les dimensions il faudrait que je fasse un étalonnage avec un objet de référence à la même distance , je pense que c'est un nid ancien car les personnes qui m'accompagnaient l'avaient déjà vu.

Jean-Claude

[RENNESON]

Bonjour,

C'est bien un nid de Vespa velutina.

A cette époque, il est vide.

Bàv

J-L

[Gyp']

Bonjour,

Une information récente émanant de l'INPN sur les moyens d'une éventuelle lutte biologique contre cette espèce invasive ICI

[RENNESON]

Bonjour,

Merci pour l'info.

Il est clair que Vespa velutina fait à présent partie de la faune française et depuis peu de quelques autres pays limitrophes, il faut donc s'en accommoder.

Il semble que dans le nord de son aire d'expansion son caractère ravageur envers l'apiculture ne se produit pas.
Dans le sud ouest, où la pression sur l'apiculture est très forte, un apiculteur de loisir a testé avec succès (depuis plusieurs années) un moyen très original et tout-à-fait écologique de protection des ruchers. Ce sont de jeunes poulets qui montent la garde autour des ruches et qui gobent tous les frelons asiatiques qui se présentent devant les ruches.
L'efficacité est surprenante et réduit considérablement le problème localement, avec ce système tout le monde est gagnant et 0 produit chimique

Il ne faut pas oublié non plus que l'abeille mélifère est toute aussi invasive envers les abeilles sauvages qui le frelon asiatique l'est envers elle.
Le problème est avant tout économique et devrait peut-être nous faire réfléchir aussi sur l'impact de l'apiculture par rapport aux abeilles sauvages dont le déclin est constaté depuis quelques années, ce qui bien évidement pose question.

Le film "des abeilles et des hommes" montre de manière très éloquente et choquante les dérives de l'agriculture super intensive où il n'y plus aucun respect ni de la terre et de la vie, c'est la dictature du profit qui compte avant tout.

Bien à vous

J-L

[Gyp']

Bien d'accord avec toi, J-L.

[Ami Menoptere]

Il ne faut pas oublié non plus que l'abeille mélifère est toute aussi invasive envers les abeilles sauvages qui le frelon asiatique l'est envers elle.
Le problème est avant tout économique et devrait peut-être nous faire réfléchir aussi sur l'impact de l'apiculture par rapport aux abeilles sauvages dont le déclin est constaté depuis quelques années, ce qui bien évidement pose question.

En ce qui concerne le frelon asiatique, je me demande encore si on peut le qualifier d'espèce invasive : je ne suis pas certain que sa présence créé des déséquilibres écologiques (mais économiques plutôt). Pour Apis mellifera, je ne sais pas non plus si elle provoque des déséquilibres écologiques en elle-même. J'aurais tendance à dire qu'il y a deux types chez cette espèce : une réellement invasive à cause des pratiques apicoles intensives qui expliquent sa prolifération (donc la surpopulation vis-à-vis des abeilles sauvages) et les maladies et parasites (qui migrent également vers les bourdons par exemple) ; et une autre est rustique et vit dans des arbres creux, squatte l'intérieur de murs en pierre ou de poteaux en béton ou est élevée dans le cadre d'une "apiculture" extensive ou dans des nichoirs. Cette seconde est bien sûr plus proche du type sauvage. Si la distinction entre le type invasif et le type sauvage est assez claire sur le papier, il s'agit bien de la même espèce et les deux types peuvent bien sûr se croiser entre eux...