"...Ne vous empressez pas de capturer et de tuer les insectes, mais consacrez le plus de temps possible à observer leur comportement." Harold Oldroyd - Collecting, Preserving and studying insects, 1958
Eric Dufrêne a écrit :
les deux sexes ont les mandibule bifides (tiers apical) chez ruficornis
Ben là..difficile à voir!!
"...Ne vous empressez pas de capturer et de tuer les insectes, mais consacrez le plus de temps possible à observer leur comportement." Harold Oldroyd - Collecting, Preserving and studying insects, 1958
Bon, si les antennes partent bien du front (en comptant le scape..) jusqu' à l'autre bout...
j' arrive à 13 articles antennaires donc un Mâle
"...Ne vous empressez pas de capturer et de tuer les insectes, mais consacrez le plus de temps possible à observer leur comportement." Harold Oldroyd - Collecting, Preserving and studying insects, 1958
Bien vu c'est un petit mâle
Pas très facile de voir si les mandibules sont bifides c'est vrai mais ici elles ne le sont pas (es-ce que je le vois vraiment ou bien es-ce que je l'imagine parce que je sais que ce n'est pas N. ruficornis ?)
Chez N. ruficornis l'abdomen est plus sombre avec du noir et du rouille sombre et le jaune n'est pas délavé, ici on est plus dans dans un fond orange et des taches jaunes-blanchâtres. C'est un peu tard aussi pour N. ruficornis même si pas impossible.
Quid du milieu ? Sol du jardin ? et on a quoi autour du jardin ?
Eric Dufrêne a écrit :
Quid du milieu ? Sol du jardin ? et on a quoi autour du jardin ?
Jardin péri-urbain exposé plein ouest, sol calcaire mais recouvert d'argile de décalcification et de graves (lessivage probable d'anciennes terrasses plus en amont...) très compact (tellement compact que j'ai renoncer à faire des trous pour planter des arbres)
Autour du jardin on a un petit espace boisé sur un bout de falaise avec des chênes, frênes, Erables divers et un coteau argilo-calcaire à Prunellier!
"...Ne vous empressez pas de capturer et de tuer les insectes, mais consacrez le plus de temps possible à observer leur comportement." Harold Oldroyd - Collecting, Preserving and studying insects, 1958
Eric Dufrêne a écrit :
Pas de sable ? Même pas une petite sablière abandonnée dans le bois à côté ?
J'vais dire...oui et non en fait, il existe de petites poches de sédiments argilo-sableux (résultat du lessivage sus mentionné) les gros éléments ont roulés en bas de pente, les petits sont restés piégés mais d'une année sur l'autre ces poches apparaissent et disparaissent (du moins changent de place) rien de stable et de pérenne comme une sablière. Les zones plus argileuses sont colonisées par de petits nids de Lasioglossum sp. (enfin je crois)
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ça peut suffire mais il faut quand même que la poche de sable dure quelques années
Par chez moi cette espèce et son hôte sont souvent dans des petites sablières forestières abandonnées (exploitation du grès pour les pavés de Paris) mais dans le sud-ouest (par exemple) elles savent se contenter de petites poches sableuses
Tu peux zoomer sur les épines du tibia 3 sur cette photo ou sur d'autres ?
Eric Dufrêne a écrit :ça peut suffire mais il faut quand même que la poche de sable dure quelques années
oui quand je dis que ces poches bougent d'une années sur l' autres effectivement une parties d'entre elles restent jusqu'à lessivage complet (en fonction de la taille cela peut prendre quelques années...
Pour le zoom..pas mieux et pas d'autres photos désolé!
je le met quand même mais sans conviction..
"...Ne vous empressez pas de capturer et de tuer les insectes, mais consacrez le plus de temps possible à observer leur comportement." Harold Oldroyd - Collecting, Preserving and studying insects, 1958