Bonjour,
En suivant la clé de Fred:
- Bord interne des yeux échancré (+ dernier sternite comprimé + griffes des pattes postérieures courbées à angle droit) --> Ceropalinae, Ceropales sp
- Griffes des pattes médianes bifides, corps avec des taches claires (+ face et vertex pubescents) --> Ceropales (Hemiceropales) sp.
Fred nous a dit qu'il n'y avait en France qu'une espèce de ce sous-genre: Ceropales (Hemiceropales) cribrata Costa 1881.
Je vois les griffes des pattes médianes plutôt dentées que bifides, et la tête ne me paraît guère poilue... Est-ce bien malgré cela une femelle de cette espèce? http://img96.xooimage.com/files/c/7/7/ceropales-cribrata-f---439287f.jpg
Ca. 6 mm; fin août 2012; Orléat (F63190)
Je suis d'accord avec toi : griffes dentées plutôt que bifides. Je viens de jeter un coup d'oeil dans la Wolf, bifide serait caractéristique du sous-genre Hemiceropales, ne comprenant que cribrata (cribratus dans l'ouvrage).
Donc on serait probablement plus dans un Ceropales (Ceropales). ça ressemble d'ailleurs à C. maculatus avec le tergite 1 présentant 1 tache de chaque côté. le dessin du tergite du bouquin correspond assez bien avec la coloration de ton spécimen d'ailleurs (le tergite 2 a une "ceinture" blanche à l'extrémité postérieure).
Ce matin, l'image ne s'affichait pas et bloquait le sujet.
J'ai transformé l'image en lien.
L'image était de toute manière un peu lourde à 250 Ko environ.
J'ai cherché des Ceropales sur internet, ton specimen ressemble vraiment à maculata, je pense qu'on peut le valider comme tel, on a pas beaucoup d'espèces et on les a éliminées avec les critères (la forme des griffes, les taches).
En tout cas belle observation, je tacherais de le chercher chez moi (je crois que ça doit être l'un des plus communs du genre), mais ça risque d'être plus dur, il fait moins chaud et il n'y a pas beaucoup de terrains sablonneux pour accueillir pleins de pompiles ! (mais il y en a, et il me semble que Berland avait même cité un Ceropales connu de Hte Saône d'après André).
D'ailleurs, dans une pleine alluviale de la Saône (la fameuse station dont parlait Berland), les gens ont exploité iextensivement (sans grosse machine) la zone sableuse pendant des dizaines d'années.
ça a formé des cuvettes (certaines font 2m de fond) et a hétérogénéisé le profil du sol : à présent il y a des zones à peu près verticale de sable (càd la pente le long de la cuvette) et ça a été très bien colonisé !!!
Comme quoi, les perturbations anthropiques ne sont pas nécessairement néfastes pour la faune, et peut au contraire la favoriser...
Bon quand l'exploitation a fermé, le proprio a préféré faire une plantation de résineux et de reboucher les trous mais heureusement, tous les trous n'ont pas été rebouchés et tout le terrain n'a pas été planté).. OUF ! (merci le CEN et tous les naturalistes et surtout Jean-Yves qui m'a fait découvrir cet endroit !!).