Sous la latitude concernée, il n'y a pas d'autre Sphecidae entièrement noir (parfois presque entièrement, car Isodontia mexicana a parfois de petites taches rouges à la base du premier tergite.
Il y a des Crabronidae pétiolés tout noir, mais ils sont petits et ne peuvent, pour cette raison, se confondre avec des Sphecidae, même sans voir la nervation.
les deux sexes n'ont pas le même nombre de tergites
et en général le nombre d'articles des antennes diffère aussi.
et si j'étais sérieux je saurais qui et combien...
Et les femelles sont les seules à chasser et approvisionner leur nid avec les proies capturées (si je ne dis pas de bêtises)
Je viens d'en voir justement, amener des orthoptères tout vert, dans les gros trous que j'ai percé dans des bûches.
Je pensais que les Isodontia nichaient dans des tiges...
Chez tous les aculéates, les femelles ont 6 tergites au gastre, les mâles en ont 7.
Attention, quand il y a un pétiole, il ne faut pas le compter, car c'est un sternite, pas un tergite.
Chez tous les aculéates, sauf deux genres de Crabronidae (Ectemnius et Lestica), les femelles ont des antennes de 12 articles, les mâles 14 articles. 13 articles*.
Contrairement à d'autres ordres où l'on compte seulement les articles du funicule, les hyménoptéristes comptent tous les articles, y compris le scape, ainsi que le pédicelle, parfois si petit que les débutants l'oublient souvent.
Il y a d'autres trucs, qui concerne quelques genres, mais pour les Sphecidae, ce sont ces deux critères qui marchent; tout au plus, on voit plus ou moins chez la plupart des mâles de Sphecidae, des “tyloïdes” (de petits reliefs longitudinaux sur certains articles des antennes)
Chez les sphecidae et crabronidae, le fait de savoir que pour certaines espèces, les femelles ont un peigne tarsal bien développé et les mâles, un peigne rudimentaire ou absent, ne t'aidera pas étant donné que chez d'autres espèces, les deux sexes ont un peigne ou bien les deux sexes n'en ont pas. (Ça n'aide que dans certains cas et si l'on a déjà identifié la bestiole)
*: la chaleur, ça porte sur le cerveau des vieux!! (merci Gilles)
Isodontia mexicana niche volontiers dans des tiges, en particulier dans le midi, où elle concurrence en cela Isodontia palludosa.
Toutefois, elle a une capacité d'adaptation remarquable, elle est susceptible d'utiliser à peu près n'importe quel trou ou cavité pour nicher.