
fdttl : France : 17 9 2008 : Villandraut : 33730
altitude : 50m - taille : 10mm
ref:40593
Merci beaucoup Omissa.
Je mets en dernier cette photo de l'aire médiane du
en plus de la forme des
C'est bien une femelle .
FD
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fdttl a écrit :En tout cas ,voici un cliché de ces acariens.
Je ne sais pas si c'est la même espèce,mais chez les Apoïdes c'est courant.Il arrive que des bourdons en soient couverts.Ils ne sont pas parasites,mais ils se font herberger et transporter par l'hyménoptère.
fdttl : France : 17 9 2005 : Villandraut : 33730
altitude : 50m - taille : 10mm
ref:40488
Tombé par hasard sur cet article que tu cites...Amaryllid a écrit : Pour en revenir à l'acarien Ensliniella parasitica (je ne sais pas si c'est celui de la photo), voici une publication qui en fait un prédateur des parasitoides de Allodynerus.
Parasitic mites as part-time bodyguards of a host wasp. Kimiko Okabe, Shun'ichi Makino. 2008. Proc. R. Soc. B, 275: 2293-2297.
http://rspb.royalsocietypublishing.org/ ... /2293.full
Et voici une vidéo démonstrative : http://www.youtube.com/watch?v=7UsvkfzTMFQ
Un exemple duCertaines abeilles et guêpes qui accueillent des acariens ont des structures particulières en forme de poches appelées acarinaria. Celles-ci ont longtemps été considérées comme des adaptations morphologiques pour le transfert sécurisé des acariens bénéfiques dans les nids, et sont donc pensé pour être le produit d'une relation mutualiste. Cependant, il ya eu peu des preuves irréfutables pour étayer cette hypothèse. Nous avons démontré que les parasites acariens Ensliniella parasitica qui utilise l'acarinaria, augmentent le succès de la reproduction de son hôte la guêpe Allodynerus delphinalis en le protégeant des guêpes parasitoïdes.
Chaque fois que le parasitoïde Melittobia Acasta accède à une cellule pupal ou prépupal de la guêpe hôte, les acariens adultes l'attaquent, s'accrochent à lui sans cesse et éventuellement percent la membrane intersegmentaire du parasitoïde avec leurs chélicères. La mortalité subséquente du parasitoïde dépendait du nombre d'attaques des acariens: une moyenne de six acariens conduit à une probabilité de 70% de la mortalité, et 10 acariens conduit à une probabilité de 100% de la mortalité. De cette manière, les acariens protégent la source de nourriture (les guêpes juvénile) pour eux-mêmes et, finalement, pour leur progéniture. Nous proposons que les guêpes ont évolué l'acarinaria pour maintenir ce comportement de gardiennage.