[Apis mellifera] Abeille domestique, oui, mais....comme sur un plateau

Guêpes, abeilles, fourmis... ces insectes qu'ils soient solitaires ou sociaux sont toujours autant sources d'observations...

Animateurs : lauzette, baudric

Bilule
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Enregistré le : mercredi 18 juillet 2007, 20:41
Localisation : Littoral provençal

Message par Bilule »

Merci à vous pour ces explications-infos-réponses :D
Adrien, si tu me définies l'abeille sauvage par ce qu'elle n'est pas....Je vais prendre les Bufo bufo de ma mare pour des abeilles sauvages :wink:
En fait "sauvage" s'oppose ici à "domestique", et toutes deux sont donc des Apis mellifera si j'ai bien compris. Mais au sens entomologique du terme, qu'est-ce qu'une "abeille"?

Francois, c'est quoi les "8000 BP" qui mesurent (?) un réchauffement? BP...à part un pétrolier, je ne vois pas... :oops:
Tu dis que "si l'homme disparaissait,Apis melifera survivrait très bien", certains par contre disent que l'inverse n'est pas vraie!

L'insémination artificielle chez les abeilles? ben ça alors, je ne savais pas que cela se pratiquait! Ca je ne l'avais pas apris à l'école :0005:

Encore quelques questions :oops:
Le paquet sur la patte, c'est du pollen je suppose? Comment les grains sont-ils aglomérés? Et comment l'abeille enlève-t-elle cette boulette de pollen? et la couleur de la boulette (ici une rouge et une blanche), elle est liée à l'espèce butinée?
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Ces jous-ci, sur romarin; BdR (13)

Ces deux individus sont-ils de la sous-espèces nigra?

Bon j'arrête là mes questions :oops: ...
Modifié en dernier par Bilule le jeudi 18 février 2016, 12:55, modifié 1 fois.

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fdttl
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Enregistré le : dimanche 13 février 2005, 17:57
Localisation : Aquitaine

Message par fdttl »

Oui,ces abeilles sont de la sous-espèce noire de ce que je peux en voir.
Mais il y a tergites noirs ,pilosité et rapport entre les nervures des ailes
qui rentrent pour définir la noire,sachant que sa particularité est surtout un comportement face à la succession des miélées (la ponte de la reine démare plus lentement à la sortie de l'hiver).
C'est aussi une stratégie particulière du groupe :la Noire fait des colonies moins nombreuses que l'Italienne,mais ses individus vivent plus lontemps.

Les pelotes de pollen sont agglomerées par du nectar et de la salive.
Comme tu dis les différentes couleurs sont de différentes fleurs.
8000bp=huit mille ans before present ,il faisait chaud à l'époque parait-il.
François
amateur apoïdes
Bilule
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Message par Bilule »

Merci François. Encore un monde à découvrir, ces abeilles!
Donc: 8000 bp = 6000 BC :D Tu m'as encore appris un truc :D :D

Sur cette vue on voit mieux les ailes, cela t'aiderait à confirmer la noire?
(sur la succession des liélées, je n'ai aucun élément à fournir :roll: )
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Et chaque ouvrière se "nettoie" les pattes toute seule, ou bien c'est un travail d'équipe?
Modifié en dernier par Bilule le jeudi 18 février 2016, 12:55, modifié 1 fois.
fdttl
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Enregistré le : dimanche 13 février 2005, 17:57
Localisation : Aquitaine

Message par fdttl »

ô Magali, ma tant amade...
La mesure des rapports alaires pour distinguer les écotypes
chez Apis melifera , n'est pas une opération simple.
Il faut plusieurs abeilles d'une même colonie,projeter l'image de l'aile
par transparence sur un mur avec un viel appareil de diapo et mesurer avec un double décimètre la longueur de deux nervures et le rapport entre elles (indice cubital).Voir F Ruttner .
Il y a aussi les analyses moléculaires de génome qui définissent la noire
voir L Garnery.
Mais on peut sélectionner une belle Noire de jai avec tous les poils où il faut dont le comportement délicat n'aura plus rien à voir avec celui de son homonyme rustaude
Personnèlement,j'aime les Bâtardes comme celle de ta première photo (cela se voyait au jaune sur le premier tergite).
Elles sont généreuses et parlent plusieurs langues.

La pelote de pollen est arrangée dans la corbeille de la patte autour d'un poil central.C'est en frottant l'intérieur des pattes l'une sur l'autre dans une cellule que l'ouvrière s'en déleste.
Puis une autre abeille passe et va tasser le tout avec sa tête.
Il y a une fermentation lactique comme pour la choucroute.
Le pollen conservé ainsi, est utilisé au fur et à mesure pour nourrir les larves.
En 2 ou 3 heures de travail une colonie peut amasser ce qu'il lui faut de pollen pour la semaine,entre deux averses,par un printemps pluvieux.
Si en plus il lui reste des provisions de miel operculé,
on peut rester chez soi tranquile à regarder les gouttes tomber.
François
Modifié en dernier par fdttl le dimanche 10 février 2008, 8:58, modifié 1 fois.
amateur apoïdes
Bilule
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Localisation : Littoral provençal

Message par Bilule »

C'est un plaisir de te lire, merci François :D

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