voui Pierre, bien vu pour Montmartre, ton jardin ! On fait le même constat au Père Lachaise, qui était réputé pour sa biodiversité.
Lise Ropars: Which impacts of domesticated honeybee introductions and management practices on the pollination ecosystem service in urban habitats? Poster et conférences
Ropars, doctorante à l'IMBE, [PDF] La ville un désert pour les abeilles sauvages? - HAL-SHS
https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal ... 9/document
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01685682
L Ropars - 17 janv. 2018 - Lise Ropars, Isabelle Dajoz, Benoit Geslin
Elle s'est arrêtée de les compter en 2015. L'effectif a explosé depuis, avec une politique très incitative de la Mairie de Paris,
malgré un vote négatif du groupe écolo, ce qui est très rare.
Finalement, l'implantation massive du Frelon asiatique à Paris est sans doute une bonne chose.
[Vespa velutina] Piégeage sélectif de reines de V. velutina
Animateurs : lauzette, baudric
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Piégeage sélectif de reines de V. velutina
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Piégeage sélectif de reines de V. velutina
Cet après-midi j'ai été voir les ruches du jardin du Luxembourg.
Il y a beaucoup d'activité au niveau des abeilles mais j'ai peut-être vu, de loin, un seul frelon asiatique.
Les deux ruches proche du portail qu'on peut bien observer ne sont pas ennuyée par Velutina.
Ensuite j'ai été voir la seule ruche qui reste à l'hopital St Anne, et là encore pas de frelons.
Rien à voir avec mes observations en région parisienne ce week-end, où les frelons sont constamment
présent devant les ruches (sauf dans un jardin où un pêcher attirait tous les insectes de passage et du coup le frelon
laissait la ruche tranquille, préférant faire ses courses dans le pêcher).
A Paris il y a moins de grands arbres sauvage pour installer des nids de frelons. Seuls Boulogne et Vincennes
sont de vrais bois. Je ne sais pas si Velutina peut ensuite aller loin dans Paris depuis ces bois.
La présence des abeilles dans Paris va se renforcer :
https://www.paris.fr/actualites/paris-v ... chers-5994
des abeilles noires sont prévues, mais vu la difficulté pour récupérer un essaim je ne sais pas
si ce choix pourra totalement se concrétiser.
J'espère qu'il vont piloter un peu cette recherche de la bio diversité pour qu'en effet cela laisse de la place aux autres pollinisateurs à Paris.
J'ai vu sur le site de l'UNAF que la recommandation du MNHN de ne pas piéger les reines Velutina était remise en cause par les apiculteurs.
Le débat est vif !
Il y a beaucoup d'activité au niveau des abeilles mais j'ai peut-être vu, de loin, un seul frelon asiatique.
Les deux ruches proche du portail qu'on peut bien observer ne sont pas ennuyée par Velutina.
Ensuite j'ai été voir la seule ruche qui reste à l'hopital St Anne, et là encore pas de frelons.
Rien à voir avec mes observations en région parisienne ce week-end, où les frelons sont constamment
présent devant les ruches (sauf dans un jardin où un pêcher attirait tous les insectes de passage et du coup le frelon
laissait la ruche tranquille, préférant faire ses courses dans le pêcher).
A Paris il y a moins de grands arbres sauvage pour installer des nids de frelons. Seuls Boulogne et Vincennes
sont de vrais bois. Je ne sais pas si Velutina peut ensuite aller loin dans Paris depuis ces bois.
La présence des abeilles dans Paris va se renforcer :
https://www.paris.fr/actualites/paris-v ... chers-5994
des abeilles noires sont prévues, mais vu la difficulté pour récupérer un essaim je ne sais pas
si ce choix pourra totalement se concrétiser.
J'espère qu'il vont piloter un peu cette recherche de la bio diversité pour qu'en effet cela laisse de la place aux autres pollinisateurs à Paris.
J'ai vu sur le site de l'UNAF que la recommandation du MNHN de ne pas piéger les reines Velutina était remise en cause par les apiculteurs.
Le débat est vif !
Modifié en dernier par coleoTerrien le mardi 28 août 2018, 17:44, modifié 1 fois.
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j'ai connu et co-identifié au moins 3 gros nids de V.v. dans le 20e, quartier Père Lachaise- Bagnolet ... et 2 dans le 10e, l'an dernier.
il a fallu un temps fou et insister lourdement pour que les mairies réagissent et les fassent neutraliser. En revanche, ils étaient tout fiers d'avoir détruit très rapidement un nid de V. crabro au Père Lachaise. (communiqué sur tweeter, avec photo). ... Un des nids du 20e, au dessus de la Petite Ceinture, était à 4 mètres en face d'un grand balcon d'un appartement, très visible sous leur angle (80 cm de diamètre). Personne n'avait réagi.
(bon, on sait que l'asiatique, frelon ou pas, n'attaque pas l'homme).
Pour les abeilles,
Tu ne devrais pas faire confiance à toutes les vérités alternatives et autres fake news qui sont propagées sur le net.
En tous cas notre association du rucher du square Karcher a décidé de retirer les ruches de ce coin, et sans doute de Paris.
Elles crèvent déjà de faim, pas la peine d'attendre l'arrivée de la concurrence.
Dommage pour nos animations et formations.
il a fallu un temps fou et insister lourdement pour que les mairies réagissent et les fassent neutraliser. En revanche, ils étaient tout fiers d'avoir détruit très rapidement un nid de V. crabro au Père Lachaise. (communiqué sur tweeter, avec photo). ... Un des nids du 20e, au dessus de la Petite Ceinture, était à 4 mètres en face d'un grand balcon d'un appartement, très visible sous leur angle (80 cm de diamètre). Personne n'avait réagi.
(bon, on sait que l'asiatique, frelon ou pas, n'attaque pas l'homme).
Pour les abeilles,
Tu ne devrais pas faire confiance à toutes les vérités alternatives et autres fake news qui sont propagées sur le net.
En tous cas notre association du rucher du square Karcher a décidé de retirer les ruches de ce coin, et sans doute de Paris.
Elles crèvent déjà de faim, pas la peine d'attendre l'arrivée de la concurrence.
Dommage pour nos animations et formations.
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Le document de Lise Ropars est bien car il montre (en 2014/2015) que l'abeille "domestique" n'est pas le spécimen le plus
représenté à Paris. Évidemment il faudrait surement considérer la taille de l'insecte pour mesurer son impact sur les ressources.
Je vais partager cela avec mon ami apiculteur qui râle (comme les collègues de sa ville) après Velutina.
Mon idée première reste la même : réduire la présence de Velutina autour des ruches.
Dans un premier temps je souhaite utiliser un piège non mortel (celui présenté par exemple sur le site du MNHN) pour voir sa sélectivité
selon les périodes. On va procéder par étape.
Gilles, autour de tes ruches à Paris, il y avait-il beaucoup de Velutina qui rodaient ?
représenté à Paris. Évidemment il faudrait surement considérer la taille de l'insecte pour mesurer son impact sur les ressources.
Je vais partager cela avec mon ami apiculteur qui râle (comme les collègues de sa ville) après Velutina.
Mon idée première reste la même : réduire la présence de Velutina autour des ruches.
Dans un premier temps je souhaite utiliser un piège non mortel (celui présenté par exemple sur le site du MNHN) pour voir sa sélectivité
selon les périodes. On va procéder par étape.
Gilles, autour de tes ruches à Paris, il y avait-il beaucoup de Velutina qui rodaient ?
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ça dépend, de l'endroit et des époques.
Dans le 20e, 2 nids étaient très proches, même si on ne les voyait pas.
Mais c'était bien pour l'entrainement de notre équipe de Badmington.
En 2 heures par jour, ils s'en faisaient un beau paquet.
Dans le 20e, 2 nids étaient très proches, même si on ne les voyait pas.
Mais c'était bien pour l'entrainement de notre équipe de Badmington.
En 2 heures par jour, ils s'en faisaient un beau paquet.
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Piégeage sélectif de reines de V. velutina
I don't read english when I'm in hollydays, sorry (except for HP, of course
)
Bien intéressant, tout ça, l'écologie est quand même un truc sacrément compliqué (et passionnant), dommage que personne ne veuille l'admettre et embaucher les celles et ceusses qui se sont donné du mal pour obtenir des compétences dans ce domaine (genre tou-te-s les docteurs en écologie qui chôment ou font autre chose que de l'écologie depuis 25 ans et plus...). L'humanité crèvera de sa bêtise et c'est tant mieux.

Bien intéressant, tout ça, l'écologie est quand même un truc sacrément compliqué (et passionnant), dommage que personne ne veuille l'admettre et embaucher les celles et ceusses qui se sont donné du mal pour obtenir des compétences dans ce domaine (genre tou-te-s les docteurs en écologie qui chôment ou font autre chose que de l'écologie depuis 25 ans et plus...). L'humanité crèvera de sa bêtise et c'est tant mieux.
Aime-toi, le ciel t’aimera
Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.
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Lauzette, ceci mériterait un sujet à part entière. Je connais plusieurs jeunes personnes qui ont réussi ce type d'étude de Biologie liée à l'environnement. Ce sont des études complexes qui aujourd'hui n'offrent pas suffisamment de débouchés alors que ces personnes ont été formées à une démarche scientifique réelle qui serait bien utile.
Aujourd'hui le monde entier est construit autour de l'efficacité économique, ça va durer encore un peu ... C'est sur ce point qu'il faut insister pour valoriser l'apport de l'écologie au monde moderne.
Il est nécessaire de convertir en chiffres, de manière rigoureuse, chaque action écologique car ainsi on s'aperçoit à chaque fois de sa rentabilité globale et on débusque aussi les fausses idées écologiques. Les ingénieurs formés sont capables sans problème de résoudre ce type de problème. Il faudra sûrement quelques thèses sur le sujets pour que cela démarre efficacement.
Par contre cela nécessite quelque fois la mise en oeuvre de mécanismes économiques complexes, pas toujours faciles à expliquer ou à comprendre. Dans une action écologique on peut avoir des perdants et des gagnants, avec globalement un gain. Mais pour que l'action démarre il faut indemniser les perdants du moment avec une partie des gains des gagnants. Ce mécanisme de compensation est essentiel mais donne toujours lieu à des guerres de chapelles interminables et des aspects politiques évidents. C'est en particulier le seul moyen efficace à mon sens pour changer des pratiques d'agricultures qui doivent évoluer vers l'écologie.
Mais c'est vraiment un vaste sujet
Aujourd'hui le monde entier est construit autour de l'efficacité économique, ça va durer encore un peu ... C'est sur ce point qu'il faut insister pour valoriser l'apport de l'écologie au monde moderne.
Il est nécessaire de convertir en chiffres, de manière rigoureuse, chaque action écologique car ainsi on s'aperçoit à chaque fois de sa rentabilité globale et on débusque aussi les fausses idées écologiques. Les ingénieurs formés sont capables sans problème de résoudre ce type de problème. Il faudra sûrement quelques thèses sur le sujets pour que cela démarre efficacement.
Par contre cela nécessite quelque fois la mise en oeuvre de mécanismes économiques complexes, pas toujours faciles à expliquer ou à comprendre. Dans une action écologique on peut avoir des perdants et des gagnants, avec globalement un gain. Mais pour que l'action démarre il faut indemniser les perdants du moment avec une partie des gains des gagnants. Ce mécanisme de compensation est essentiel mais donne toujours lieu à des guerres de chapelles interminables et des aspects politiques évidents. C'est en particulier le seul moyen efficace à mon sens pour changer des pratiques d'agricultures qui doivent évoluer vers l'écologie.
Mais c'est vraiment un vaste sujet
