Le
[Pemphredon sp. F] Glück auf !
Animateurs : lauzette, baudric
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Sans possibilité de voir le clypéus (presque suffisant si l'on s'en tient aux espèces de Dolfuss), je n'irais pas plus loin que le sous-genre.
Lepétiole long élimine morio, dont la deuxième nervure récurrente est indifféremment anté-furcale, interstitielle ou post-furcale; on est donc certain du sous genre, donc Pemphredon (Cemonus) sp.
Le
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Un grand merci à Jé et Patrick pour leurs avis.
Il faudra me dire quelle(s) photo(s) je mets sur la galerie, parmi les 5 dernières (si tant est qu'elles soient utiles).
Horsclypeus , propodeum et pygidium , il n'y a donc point de salut !
D'accord donc pour Pemphredon (Cemonus) sp .
Mais j'ai bien l'intention de continuer à creuser ce sujet.
Trana
Il faudra me dire quelle(s) photo(s) je mets sur la galerie, parmi les 5 dernières (si tant est qu'elles soient utiles).
Hors

D'accord donc pour Pemphredon (Cemonus) sp .
Mais j'ai bien l'intention de continuer à creuser ce sujet.

Trana
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Pour ce sous-genre, l'essentiel est effectivement dans le clypéus (Si l'on s'en tient aux espèces de Dolfuss)
Pour les mâles, la présence ou non, ainsi que l'emplacement destyloïdes sur les antennes peuvent aider.
Si l'on veut aller plus loin (mortifer, wesmaeli ainsi que enslini): je ne sais pas faire, même sous la bino! j'ai commencé à essayer, mais sans spécimen de référence ça me parait très acrobatique; et je ne parle que “sous la bino”.
Pour les mâles, la présence ou non, ainsi que l'emplacement des
Si l'on veut aller plus loin (mortifer, wesmaeli ainsi que enslini): je ne sais pas faire, même sous la bino! j'ai commencé à essayer, mais sans spécimen de référence ça me parait très acrobatique; et je ne parle que “sous la bino”.
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Bien d'accord, Patrick,
mais convient-il que je mette en ligne dans la galerie l'une ou l'autre des 5 photos qui n'y sont pas et laquelle ?
Merci encore pour vos avis éclairés.
Trana
mais convient-il que je mette en ligne dans la galerie l'une ou l'autre des 5 photos qui n'y sont pas et laquelle ?
Merci encore pour vos avis éclairés.
Trana
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À part la B1 (et encore, elle montre le scutellum ), je pense que toutes les autres pourront apporter des indications utiles lorsque nous aurons une meilleure connaissance de ce sous-genre.
Ça peut arriver assez vite ou trainer des années, mais les photos et le sujet seront là et pourront toujours être exhumer.
Tes photos ne montrent pas ce qu'on aurait voulu voir, mais elles sont nettes, donc elles pourront toujours être utiles.
Ça peut arriver assez vite ou trainer des années, mais les photos et le sujet seront là et pourront toujours être exhumer.
Tes photos ne montrent pas ce qu'on aurait voulu voir, mais elles sont nettes, donc elles pourront toujours être utiles.
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- Membre confirmé
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[Pemphredon (Cemonus) sp.] Glück auf !
Bonjour,
j'ai enfin eu le temps de placer les 5 dernières photos en galerie. Rien de nouveau.
Trana
j'ai enfin eu le temps de placer les 5 dernières photos en galerie. Rien de nouveau.
Trana
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[Pemphredon (Cemonus) sp.] Glück auf !
Là aussi, j'avais laissé trainer.
Bernard m'a envoyé 3 bestioles provenant de la tige dont il est question dans ce sujet.
Bien entendu, aucun des individus n'est celui de la photo (absolument certain, puisque les deux mâles que j'ai reçus sont caractéristiques: l'un est un “monstre”, dont les deux cellules cubitales sont fusionnées en une seule (un débutant qui tombe là dessus n'a pas fini de se casser la tête, puisque les clés des genres de Crabronidae commencent par ce point); l'autre mâle a eu un problème à l'émergence , et ses ailes sont “en boule”. la femelle est “normale”.
Ce sont des Pemphredon lethifer. Toutefois, on ne pourra pas titrer ce sujet, pas plus les photos, car les bestioles que j'ai reçues ont les dimensions normales de lethifer. (la femelle fait 6,5 mm, les mâles 7,5 mm), donc nettement plus petit que la bestiole des photos.
Bernard m'a envoyé 3 bestioles provenant de la tige dont il est question dans ce sujet.
Bien entendu, aucun des individus n'est celui de la photo (absolument certain, puisque les deux mâles que j'ai reçus sont caractéristiques: l'un est un “monstre”, dont les deux cellules cubitales sont fusionnées en une seule (un débutant qui tombe là dessus n'a pas fini de se casser la tête, puisque les clés des genres de Crabronidae commencent par ce point); l'autre mâle a eu un problème à l'
Ce sont des Pemphredon lethifer. Toutefois, on ne pourra pas titrer ce sujet, pas plus les photos, car les bestioles que j'ai reçues ont les dimensions normales de lethifer. (la femelle fait 6,5 mm, les mâles 7,5 mm), donc nettement plus petit que la bestiole des photos.
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[Pemphredon (Cemonus) sp.] Glück auf !
Bonjour,
je tiens tout d'abord à remercier chaleureusement Patrick pour avoir bien voulu examiner le matériel que je lui ai envoyé après avoir reçu son accord.
Connaissant son expertise sur ce genre, je me fie complètement à ses conclusions.
Mais dans le même temps (j'explique cela pour les lecteurs), ses conclusions "m'interpellent".
En effet, la femelle que j'ai vue en août 2013 faisait plus de 9 mm (donnée entre 9,1 et 9,6 mm), tandis que les exemplaires envoyés à Patrick faisaient pour la femelle 6,5 mm, et pour les mâles 7,5 mm. On en est donc conduit à penser qu'il y a deux espèces.
Or, les deux tiges jumelles où était rentrée cette femelle, je les ai prélevées fin février et lesémergences ont eu lieu à partir du 23 mars.
Peut-être une femelle d'une autre espèce avait-elle pondu dans la seconde tige ? Et pourquoi n'ai-je obtenu que si peu d'éclosions (5 ou 6 en tout) ?
Je suis donc pleinement d'accord avec Patrick sur l'impossibilité où nous nous trouvons d'affirmer que la femelle objet de ce fil est une Pemphredon lethifer.
C'est bien dommage, la prochaine fois, il me faudra mettre un bocal par tige !
Merci à tous de vous être penchés sur ce sujet !
Trana
je tiens tout d'abord à remercier chaleureusement Patrick pour avoir bien voulu examiner le matériel que je lui ai envoyé après avoir reçu son accord.
Connaissant son expertise sur ce genre, je me fie complètement à ses conclusions.
Mais dans le même temps (j'explique cela pour les lecteurs), ses conclusions "m'interpellent".
En effet, la femelle que j'ai vue en août 2013 faisait plus de 9 mm (donnée entre 9,1 et 9,6 mm), tandis que les exemplaires envoyés à Patrick faisaient pour la femelle 6,5 mm, et pour les mâles 7,5 mm. On en est donc conduit à penser qu'il y a deux espèces.
Or, les deux tiges jumelles où était rentrée cette femelle, je les ai prélevées fin février et les
Peut-être une femelle d'une autre espèce avait-elle pondu dans la seconde tige ? Et pourquoi n'ai-je obtenu que si peu d'éclosions (5 ou 6 en tout) ?
Je suis donc pleinement d'accord avec Patrick sur l'impossibilité où nous nous trouvons d'affirmer que la femelle objet de ce fil est une Pemphredon lethifer.
C'est bien dommage, la prochaine fois, il me faudra mettre un bocal par tige !
Merci à tous de vous être penchés sur ce sujet !
Trana
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[Pemphredon (Cemonus) sp.] Glück auf !
Patrick, j'ai pleins de Pemphredon, c'est vrai que c'est galère comme sous-genre. J'ai retouché la clé de van der Smissen (j'ai commencé à rassemblé les illustrations dans l'ordre de la clé pour faciliter l'utilisation de cette dernière..).
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[Pemphredon (Cemonus) sp.] Glück auf !
Je n'ai pas eu de problèmes pour les spécimens que Bernard m'a envoyé; je dis seulement qu'ils sont tous nettement plus petits que la taille estimée (avec mesure du support) par Bernard. Avec 9 mm, on sort de la fourchette de lethifer, quoique, de 8,5 à 9, il n'y a pas loin, mais pour ceux qu'il m'a envoyé on est encore à 1 mm en dessous de la limite supérieure de 8,5.
Par contre il est vrai que je ne sais pas différencier les espèces de la clé de JVDM, d'autant que lorsque je suis allé chez Bitsch, il n'en a eu aucun à me montrer parmi les centaines de Pemphredons qu'ils a. (Il n'a que des espèces qui sont dans son bouquin)
Ce qui est enquiquinant sur photo pour les Pemphredons, surtout les mâles, c'est qu'on ne verra jamais le critère le plus important (leclypéus ), puisque même sous la bino, il faut enlever des poils pour le voir.
Pour ceux de JDVS, il faut en plus écarter les mandibules bien plus qu'on ne le fait d'habitude (il faut pratiquement l'arracher) pour distinguer d'infimes subtilités dans la forme et la position de la dent interne.
Pour les sous-espèces de lethifer, on confine à la divination. (il est parfois impossible de trancher entre lethifer et rugifer (lors-même que rugifer serait aussi mortifer et wesmaeli)
Je comprend que l'on nomme des sous-espèces (ou du moins des “formes”) lorsque on y est contraint par des caractères flagrants et constants (Pourtant Pulawski ne va pas dans ce sens*), mais ces sous espèces que personne n'arrive à distinguer ressemblent à de la carabologie.
Si l'on part dans ce sens, les 5 ou 10% de Pemprhredons à qui on arrive à donner actuellement un nom sur le forum, se réduiront à 1% dans le meilleur des cas (quelques femelles de lugens dont on verra lepygidium )
Cela dit, Bernard n'avait au départ aucune idée du genre, et peut-être même de la famille: “Pemphredon sp” est déjà une belle avancée.
* Pulawski a rassemblé Sphex afer sordidus et Sphex afer afer sous le seul nom de Sphex leuconotus, et dit qu'il ne faut pas différencier de sous-espèce; pourtant un gamin de trois ans ne voudra jamais croire que la bestiole noire, aux poils gris-sale abondants est la même que celle dont legastre est largement rouge, dont les poils de densité normale sont noirs.
Par contre il est vrai que je ne sais pas différencier les espèces de la clé de JVDM, d'autant que lorsque je suis allé chez Bitsch, il n'en a eu aucun à me montrer parmi les centaines de Pemphredons qu'ils a. (Il n'a que des espèces qui sont dans son bouquin)
Ce qui est enquiquinant sur photo pour les Pemphredons, surtout les mâles, c'est qu'on ne verra jamais le critère le plus important (le
Pour ceux de JDVS, il faut en plus écarter les mandibules bien plus qu'on ne le fait d'habitude (il faut pratiquement l'arracher) pour distinguer d'infimes subtilités dans la forme et la position de la dent interne.
Pour les sous-espèces de lethifer, on confine à la divination. (il est parfois impossible de trancher entre lethifer et rugifer (lors-même que rugifer serait aussi mortifer et wesmaeli)
Je comprend que l'on nomme des sous-espèces (ou du moins des “formes”) lorsque on y est contraint par des caractères flagrants et constants (Pourtant Pulawski ne va pas dans ce sens*), mais ces sous espèces que personne n'arrive à distinguer ressemblent à de la carabologie.
Si l'on part dans ce sens, les 5 ou 10% de Pemprhredons à qui on arrive à donner actuellement un nom sur le forum, se réduiront à 1% dans le meilleur des cas (quelques femelles de lugens dont on verra le
Cela dit, Bernard n'avait au départ aucune idée du genre, et peut-être même de la famille: “Pemphredon sp” est déjà une belle avancée.
* Pulawski a rassemblé Sphex afer sordidus et Sphex afer afer sous le seul nom de Sphex leuconotus, et dit qu'il ne faut pas différencier de sous-espèce; pourtant un gamin de trois ans ne voudra jamais croire que la bestiole noire, aux poils gris-sale abondants est la même que celle dont le