Vraiment passionnant ce sujet, et les images magnifiques. J'ai hâte de voir les messages sur les pucerons ... mais les pucerons c'est encore plus difficile. Un hyménoptériste breton m'indique que les pemphredons (sa spécialité) c'est pas toujours évidant à déterminer mais leurs proies (les pucerons) c'est une autre histoire (il bosse à l'Inra).
Les images du nid ouvert sont très intéressantes, montrant la "galerie" faite dans des matériaux accumulés par la mère, et permettant de parvenir à la plus récente cellule. Je n'ai pas souvenir d'avoir vu cela dans les écrits d'Hypolite Janvier sur les hyménoptères aphidivores (volume IV : Recherches sur les hyménoptères nidiphiants aphidovores : Le genre Diodondus) où il décrit le nid de divers Psen dont ceux cités plus bas.
Dimitri, pour un spécimen, je suis preneur, dans un petit tube plein d'alcool 70° ou même 50° car il n'y restera pas longtemps.
Jelle, très intéressants tes messages.
Je pense en lisant le livre fétiche de Patrick (de Beaumont) ou la Faune de France de Bitsch et al. qu'il est difficile à ce stade de trancher entre Psenelus fuscipennis et P. pallipes. Tous deux sont également présents dans la région de Dimitri et pour les départager, il faut regarder comme tu l'indiques :
- la face pour voir le
- l'aire pygidiale (extrémité du
- la deuxième nervure récurente parvient le plus souvent à la deuxième cellule sub-
- la taille : 7-8 mm (fuscipennis), 5-7,5 mm (pallipes)
Au vu de la seule deuxième nervure récurente parvenant à la deuxième cellule sub-
Dimitri, la taille pourrait être un bon complément pour trancher (en plus d'une bonne photo (comme tu nous les fais avec helicon) de la face).
Amicalement.
Didier.