[Ectemnius cavifrons] Monsieur ergote

Guêpes, abeilles, fourmis... ces insectes qu'ils soient solitaires ou sociaux sont toujours autant sources d'observations...

Animateurs : lauzette, baudric

Rapha1
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Enregistré le : samedi 18 octobre 2008, 23:14
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[Ectemnius cavifrons] Monsieur ergote

Message par Rapha1 »

La "consanguinité" c'est un brassage génétique faible (il me semble)....et c'est ce que les protecteurs des espèces en voie de disparition veulent éviter (Exemple, les grands Mammifères)...c'est pour ça qu'il faut rétablir d'urgence les Corridors biologiques, afin d'augmenter le brassage génétique et la résistance des espèces (faune et flore)

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pierred
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[Ectemnius cavifrons] Monsieur ergote

Message par pierred »

Raphaël,

On est d'accord, mais entre la consanguinité totale et le brassage à grande échelle, je pense que les promenades des petits mâles qui attendent les femelles ne les mèneront pas très loin, mais quand même peut-être jusqu'au nid d'à côté.
Pierre D.
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Patrick_B
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Message par Patrick_B »

Sur un site comme les Girauds-Faures, quelques espèces sont en total isolement depuis plusieurs milliers d'années. Pas un Bembix rostrata à moins de 200 km. pourtant, ils se portent fort bien et sont là en population plus dense que sur les dunes littorales. Ce site ne fait que quelques dizaines d'hectares.
Que dire des espèces parthénogeniques (Priocnemis propinqua, encore abondant l'année dernière sur ce site).
Je ne suis pas certain qu'on sache tout et surtout qu'on puisse totalement transposer l'image "vertébrés" sur les insectes.
Rapha1
Membre confirmé
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Message par Rapha1 »

Patrick_B a écrit :Sur un site comme les Girauds-Faures, quelques espèces sont en total isolement depuis plusieurs milliers d'années. Pas un Bembix rostrata à moins de 200 km. pourtant, ils se portent fort bien et sont là en population plus dense que sur les dunes littorales. Ce site ne fait que quelques dizaines d'hectares.
Un site idéal pour cette espèce apparement...Mais comment peux tu savoir qu'il est en total isolement depuis des miliers d'années ? et se déplacer de 200 km, c'est pas grand chose à cette échelle de temps...
Phil
Membre confirmé
Enregistré le : mardi 7 avril 2009, 14:39
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Message par Phil »

Quand on voit à quelle vitesse se répandent les espéces exogénes (Sceliphron, Isodontia, Vespa), à partir d'un faible nombre de spécimens de départ, il semble bien que la consanguinité ne soit pas un problème.
Rapha1
Membre confirmé
Enregistré le : samedi 18 octobre 2008, 23:14
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Message par Rapha1 »

Phil, les espèces exogènes dont tu parles ne sont peut-être pas très exigeantes quant à leur biotope et leurs sources de nourriture. Elles n'ont pas (et c'est la particularité des espèces invasives) de parasites là où elles se répandent. Quant à leur diversité génétique de départ (en Europe) j'en sais rien...

La nature a crée la reproduction sexué des espèces (flore et faune) ce n'est pas pour rien.
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Patrick_B
Modérateur
Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
Localisation : Cébazat, Puy-de-Dôme

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Message par Patrick_B »

c'est vrai que c'est difficile d'affirmer "des millénaires". Depuis plus d'un siècle c'est certain. (Travaux de Michel Vergne au début du 20ème siècle)
Pour Bembix rostrata, Il faut impérativement du sable non inondable et un climat pas trop rude. La bestiole est très exigeante.
D'après la répartition actuelle la bestiole n'est dans aucun département touchant le Puy-de-Dôme, sinon en Haute Loire. Elle n'est pas au bord de l'Allier en limite des deux départements. Je ne sais pas où elle est en Haute-Hoire. Ce serait effectivement intéressant de voir si c'est le long de l'Allier. Vu l'altitude et le climat, je ne vois pas bien comment elle pourrait encore passer si ce n'est de manière tout à fait accidentelle. dans le PdD, la bestiole n'est qu'à cet endroit et pas au bord de l'Allier où les étendues de sable ne manquent pas.

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