À pattes noires dans la région considérée, il y a aussi pubescens, mais comme campestris, la troisième cellule cubitale est pétiolée.
(Il faudra d'ailleurs que je mette pubescens plus en évidence dans la clé, car elle est moins rare que je ne le pensais, en particulier dans le bassin parisien et les plaines environnantes.
Ici, la troisième cellule cubitale n'est pas pétiolée : Dans la région considérée, ça suffit pour affirmer sabulosa.
Salut Patrick :
On n'a toujours pas trouvé Ammophila pubescens en Franche-Comté :
J'ai trouvé Ammophila sabulosa et campestris sur des calcaires (pelouse sèche à "Chaudanne", à Besançon, Doubs), je l'ai aussi dans le Jura et la Haute Saône.
Jean Yves Cretin m'a donné une boite d'Ammophilini, et toujours pas pubescens (en 30 années de prospections, des années 1960 aux années 90, puis après 2012 avec moi ^^) : je crois qu'il y a eu des individus de sabulosa, campestris, Podalonia alpina (un mâle rikiki trouvé dans le haut jura), affinis et aussi hirsuta je crois aussi).
Ammophila pubescens vit dans des milieux particuliers ?
Jamais vue dans le Puy-de-Dôme non plus. Par contre, elle semble assez commune autour de Paris (assez largement), avec les deux autres, supplantant largement campestris par endroits. (Rambouillet, par exemple)
Sa répartition est très bizarre : En gros dans les plaines du bassin parisien à la Normandie, mais aussi dans les Alpes, en quelques points des départements littoraux méditerranéens, quelques points des Pyrénées. Difficile de trouver des points communs. Il faudrait voir de plus près les caractères édaphiques des sites où on la trouve; à vu de nez, je dirai: sables non acides des régions sédimentaires.