Non, pas du laiteron, il réagirait aux morsures de la tenthrède et je ne crois pas qu'il existe des larves de symphytes sur laiteron. J'aurais vu quelque chose comme benoîte ou cette plante de zone humides dont le nom m'échappe, qui fait de belles hampes florales mousseuses.
Aime-toi, le ciel t’aimera Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.
lauzette a écrit : dimanche 21 mai 2017, 6:04
J'aurais vu quelque chose comme benoîte ou cette plante de zone humides dont le nom m'échappe, qui fait de belles hampes florales mousseuses.
Reine des près ? La thèse du Rosaceae est plutôt bonne avec ces grosses stipules foliacées. L'Aubépine me plait bien.
" La fleur du bouquet fannnnnnnnnnne, et jamais ne renaît ! "
" sanctis recorda sanctis deus rex"
D’ailleurs je me demande si sur ta photo on ne voit pas l’œuf à l'extérieur sous le bout de l'abdomen...
Bonjour Rapha,
j'avais regardé rapidement les photos de la dernière citation, qui sont d'excellente qualité.
La troisème, qui semble être un grossissement de la première, me rappelle mes observations et vidéo d'Eupelmus. viewtopic.php?f=3&t=151469&hilit=eupelmus
Et surtout la remarque de Bilule :
Trana, te serait-il possible d'extraire de la vidéo une photo sur laquelle on verrait bien l’œuf?
Caillou a écrit :
...
Plus sérieusement: est-ce que vous connaissez d'autres cas, dans n'importe quel ordre d'ailleurs, où un ovipositeur semble ainsi "court-circuité" ? (moi-même n'ai quasiment aucune connaissance là-dessus, mais le principe même de l'organe paraît impliquer ce transit)
J'ai trouvé une mention dans Quicke, D. L. J. (2014). The Braconid and Ichneumonid Parasitoid Wasps: Biology, Systematics. Evolution and Ecology. New York, John Wiley & Sons, à propos de Tryphoninae (Ichneumonidae) qui sont aussi des ectoparasitoïdes (dont les œufs sont gros, comme ici). Dans cette famille les œufs portent une sorte d'ancre (d'origine chorionique) que la femelle plante dans la larve hôte. Selon Quicke: Dans la plupart des cas, seule l'ancre de l’œuf descend dans le canal de l’œuf, son corps étant externe (...).
(In most cases, only the anchor of the egg passes down the lumen of the ovipositor, the body being external, although in Oedemopsini there is the possibility that the egg body passes along the ovipositor internally until after the rather membranous pre-apical swelling of the lower valves (Fitton & Kicken 1990).)
Il doit donc y avoir un moment où l’œuf quitte le canal dans lequel débouche l'oviducte. Mais à quel niveau????
Pour la structure de l'ovipositeur et de ses différents parties, voir par exemple dans ce glossaire (O, ovipositor, puis drawing).