Merci Catherine, très très intéressant.
Cela amène plein de réflexions, je me demande si cela ne vaudrait presque pas le coup de faire un sujet à part plutôt que de squatter celui de Vincent.
C'est vrai que je m'étais dis que pour beaucoup d'espèces cela ne devait pas être problématique étant donné que les fleurs visitées le sont pas, très peu ou peu par
A.mellifera. Mais de manière inverse il est vrai que forcément certaines espèces sont en recouvrement alimentaire avec
A.mellifera. Je pense qu'en effet l'élément clef est comme souvent dans l'équilibre, qui peut être rompu par l'implantation massive d'une grande quantité de ruches. C'est aussi éminemment difficile à étudier étant le nombre de facteurs qui rentrent en jeu... par exemple la comparaison avec l'introduction d'A.mellifera dans d'autres pays ou elle n'était pas présente ne me parait pas si évidente.
De suite après la lecture cela m'a fait penser à deux choses :
-aller voir près des ruchers historiques de grandes tailles, par exemple en Vendée. On devrait y noter une abondance moins importante par rapport à une zone équivalente sans gros rucher.
-sur l'effet en ville, le développement des ruches ne s'est pas fait partout à la même vitesse. Il me semble qu'il est par exemple bien plus ancien et développé à Berlin qu'à Paris. On pourrait alors voir si leur population d'abeilles sauvages est moins développée (bon plusieurs biais, autres promotions des abeilles sauvages en plus des ruches, zone biogéographique distincte?, taille des espace vert et type d'entretien).
Vincent, j'avais vu ton message avec tes orchidées. Cela m'a fait sourire car j'avais fait aussi planté des bâtons pour marquer l'emplacement des nouveaux plants juste avant de partir de Normandie

. Ma voisine assez âgée a ainsi appris que les orchidées ne se trouvent pas qu'en Jardinerie

... sur la tonte de ta prairie il me semble qu'une gestion intéressante est de faire une fauche peu fréquente et en décalée. C'est à dire, couper deux fois par an en délimitant deux zones qui seront tondues à des moments différents de l'année. Je ne suis pas un spécialiste de la gestion des milieux mais sinon tu risques d'avoir une diversité relativement plus faible avec beaucoup de graminées et moins d'autres angiospermes. Avis aux spécialistes.