Serait-ce Pyropteron chrysidiformis ? D'apres ce que j'ai pu voir, ca correspondrait ...
Apres celui là, j'aurais preque fini grâce à vous de nommer mes photos sans légende
pito : France : 17 7 2004 : Ste Brigitte : 56
altitude : 225m - ref:6285
Elle y ressemble, mais il y a aussi des similitudes avec Chamaesphecia euceraeformis Donc : Je ne sais pas
Gyp
Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
Et oui, pour moi aussi, c'est P. chrysidiformis. Comme dit EntomoJP, c'est le seule dans ces tons rouges avec des couleurs aussi vives et surtout avec autant d'écailles rouges !
Pour ceux qui souhaitent faire du terrain en hiver, voici une petite technique pour chercher les chenilles de cette espèce, qui s'élève très facilement.
Il suffit de trouver des pieds de Rumex sp, l'espèce la plus courante des oseilles suffit. A partir de là, il faut chercher les plantes grillées encore sur pied, et les arracher avec les racines, car c'est dans ces racines que se développe la chenille.
Lorsque la chenille est présente, on observe sur le système racinaire de la poudre, comme c'est le cas par exemple sous les poutres des maisons contenant des vrillettes ou Cerambycidae. Ouvrez alors les racines en 2, la chenille glabre et blanche se trouve a l'intérieur. Souvent, il y en a plusieurs dans le même pied.
Pour l'élever, c'est très simple : il n'y a rien à faire, si ce n'est garder le pied à humidité constante, le plus simple est de le rempoter, et d'installer un tulle au dessu pour pouvoir observer l'dulte émergeant.
Cette technique marche pour toutes les espèces de sésies, le tout est de connaitre d'une part la plante hote, et d'autre part la trace qu'elles laissent (galles, trous d'entrée, physionomie du pied attaqué ...).
Sur les Lotus sp., il est assez facile par ex. de trouver Bembecia ichneumoniformis. Les pieds attaqués sont jaunes-bruns en hiver alors qu'ils sont encore vert quant ils sont en bonne santé. La technique d'arrachage est la même, ainsi que les indices.
Dans le sud, on fonctionne de la même manière sur la Bitumineuse (Psoralea bituminosa) pour trouver Bembecia psoraleae Bartsch & Bettag, 1997.
Les allemands sont très forts pour étudier cette famille, c'est d'ailleurs un collègue allemand qui m'a filer ces tuyaux sur le terrain.
Ils font leur terrain l'hiver pour les larves, et l'été avec les phéromones pour les adultes !