Alors, une avec des lunettes, peu marquée (je l'ai aussi rencontrée et en photos, mais les lignes noires sont nettement plus marquées qu'ici). J'avais l'impression que cet individu avait les Orbiculaire et tache discoïdale fusionnées
Ces bêtes, sur photo c'est toujours problématique à cause de la difficulté d'apprécier les vraies couleurs et les vraies formes because éclairage, angle de prise de vue... Donc ça se joue entre triplasia et asclepiadis. Mais pas tripartita, ça c'est sûr.
Pour l'angle de vue, je suppose que le mieux est d'être avec l'objectif de l'APN bien perpendiculaire à l'aile antérieur, et au niveau des taches. Ici, cela semble très bien de ce point de vue, non ? (au moins la 2ème photo)
En fait quand je parle d'angle de vue, c'est pour dire que par principe la photo n'offre qu'un angle de vue figé. Or, pour apprécier in situ la forme générale d'un papillon, rien de tel que de bouger et de le regarder dans tous les sens.. En effet on sait que parfois les critères de détermination se jouent à pas grand chose : coupe d'aile plus ou moins élancée, apex plus ou moins arrondi, convexité plus ou moins marquée. Tout instantané photo offre une vision finalement atypique de l'ensemble, comme une sorte d'arrêté comptable qui ne saurait refléter à lui seul l'état d'une entreprise. Donc oui il est préférable d'être perpendiculaire (mais pas de chance, c'est souvent dans cette position qu'on a le maximum de reflets) mais c'est insuffisant et ça reste théorique car il est difficile d'être sûr (surtout vu du spectateur) qu'il n'y a pas eu un tout petit angle qui aura suffi à déformer la perspective. C'est là que les collectionneurs diront que l'exemplaire étalé est plus fiable (de ce point de vue... mais il y a d'autres inconvénients).