Cette petite chose discrète est-elle du genre Bucculatrix?
H. Dumas : France : La Ciotat : 13600 : 05/06/2019
Altitude : NR - Taille :
Réf. : 243787
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[Symmocoides oxybiella] *** Bucculatrix?
Animateurs : Noisette, totor, PPer, bobabar, Gyp'
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Bilule
- Membre confirmé
- Enregistré le : mercredi 18 juillet 2007, 20:41
- Localisation : Littoral provençal
[Symmocoides oxybiella] *** Bucculatrix?
Bonjour,
Cette petite chose discrète est-elle du genre Bucculatrix?
H. Dumas : France : La Ciotat : 13600 : 05/06/2019
Altitude : NR - Taille :LAA 6 mm
Réf. : 243787
Cette petite chose discrète est-elle du genre Bucculatrix?
H. Dumas : France : La Ciotat : 13600 : 05/06/2019
Altitude : NR - Taille :
Réf. : 243787
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Bilule
- Membre confirmé
- Enregistré le : mercredi 18 juillet 2007, 20:41
- Localisation : Littoral provençal
Bucculatrix?
Chouette j'ai trouvé facilement pour une fois: Symmocoides oxybiella (Millière, 1872), un Autostichidae . Merci!
En fouillant un peu pour en savoir un peu plus sur cette espèce, et comme j'avais lu que Liliane de Sardan se posait elle aussi des questions, voici quelques extraits des textes de Pierre Millière trouvés sur cette magnifique bibliothèque numérisée qu'est la Biodiversity Heritage Library.
2235 ter Symmoca Oxybiella, Mill.
Mai-août. Cannes; Vallée du Cannet où elle se montre à deux époques; assez fréquente au réflecteur.
Voici ce que je viens d'apprendre concernant les premiers états de ce joli Micro.
Une ponte de l'Oxybiella ayant été obtenue le 14 août 1855, les œufs, d'un blanc pur, sontdéprimés , agglomérés en paquets et relativement gros. Quatre jours après, ils passent du brun clair. Ces œufs sont éclos le 23 août.
La jeune chenille est allongée,déprimée , jaune de cuir, avec la tête grosse et brune; les 16 pattes sont bien formées.
Chose remarquable, le corps de ces petites chenilles est recouvert de poils clair semés, relativement très longs. Elles ont refusé toutes les plantes qui leur ont été présentées, et sont mortes de faim cinq jours après.
Millière, P. (1886). Catalogue raisonné des Lépidoptères des Alpes-Maritimes (2e supplément). Naturalista Siciliano, 5, 195-204. (Pages 67-68)
Depuis l'époque où je signalais cette Tinéide, j'ai cherché la chenille au printemps sur le romarin où je supposais qu'elle put vivre, mais bien vainement; il n'est donc pas probable que ce soit cet arbrisseau qui la nourrisse.
Millière, P. (1861). Iconographie et description de chenilles et Lépidoptères inédits. Publications de la Société Linnéenne de Lyon, 7(1), 193-272. (pages 304-305)
Plus de détails sur l'espèce et ses chenilles trouvées parmi les détritus sous les oliviers dans:
Chrétien, P. (1915). Contribution à la connaissance des Lépidoptères du Nord de l’Afrique. In Annales de la Société entomologique de France (Vol. 84, No. 3, pp. 289-374) page 482.
Une remarque: les poils sont bien dits clair semés (joli, non?)
Une question: qu'est-ce que le réflecteur dont parle Millière?
En fouillant un peu pour en savoir un peu plus sur cette espèce, et comme j'avais lu que Liliane de Sardan se posait elle aussi des questions, voici quelques extraits des textes de Pierre Millière trouvés sur cette magnifique bibliothèque numérisée qu'est la Biodiversity Heritage Library.
2235 ter Symmoca Oxybiella, Mill.
Mai-août. Cannes; Vallée du Cannet où elle se montre à deux époques; assez fréquente au réflecteur.
Voici ce que je viens d'apprendre concernant les premiers états de ce joli Micro.
Une ponte de l'Oxybiella ayant été obtenue le 14 août 1855, les œufs, d'un blanc pur, sont
La jeune chenille est allongée,
Chose remarquable, le corps de ces petites chenilles est recouvert de poils clair semés, relativement très longs. Elles ont refusé toutes les plantes qui leur ont été présentées, et sont mortes de faim cinq jours après.
Millière, P. (1886). Catalogue raisonné des Lépidoptères des Alpes-Maritimes (2e supplément). Naturalista Siciliano, 5, 195-204. (Pages 67-68)
Depuis l'époque où je signalais cette Tinéide, j'ai cherché la chenille au printemps sur le romarin où je supposais qu'elle put vivre, mais bien vainement; il n'est donc pas probable que ce soit cet arbrisseau qui la nourrisse.
Millière, P. (1861). Iconographie et description de chenilles et Lépidoptères inédits. Publications de la Société Linnéenne de Lyon, 7(1), 193-272. (pages 304-305)
Plus de détails sur l'espèce et ses chenilles trouvées parmi les détritus sous les oliviers dans:
Chrétien, P. (1915). Contribution à la connaissance des Lépidoptères du Nord de l’Afrique. In Annales de la Société entomologique de France (Vol. 84, No. 3, pp. 289-374) page 482.
Une remarque: les poils sont bien dits clair semés (joli, non?)
Une question: qu'est-ce que le réflecteur dont parle Millière?
