Merci JeanAlain pour tes conseils !
Pour le moment, je ne cherche pas à conserver les
genitalia, comme la plupart de mes préparations que je jette après prise de vues... Le but, ici, c'était donc de les observer et d'en tirer des photos correctes, ce qui n'a pas été le cas...
. Je n'ai pas de bino, juste un microscope de mauvaise qualité (Bresser BioDiscover, sans vis micrométrique) mais qui me permet d'avoir une lumière incidente si besoin, donc j'utilise aussi une loupe à fort grossissement pour mes préparations... et pour les prises de vues, une caméra chinoise bon marché (moins de 30 €) qui agrandit énormément, hélas (champ de vision au plus faible grossissement du microscope : 1,17 mm x 0,875 mm).
J'ai aussi opéré à froid (j'utilise de la soude caustique en gel pour déboucher les canalisations, diluée à 1/5è environ et je surveille, pendant plusieurs heures, car à la fin, ça va vite ! De temps en temps, je rince à l'eau distillée et je regarde le résultat sur une lame non couverte. Je replonge dans le bain de soude si besoin et je rince à nouveau. Là, l'échantillon était assez bien préparé (il manquait peut-être encore un rinçage), je l'ai placé dans une goutte d'eau teintée à l'éosine, mais j'ai eu tort de le recouvrir d'une lamelle, ce qui a occasionné les bulles (je ne suis pas particulièrement habile
) et de plus, en transportant la lame jusqu'à la platine du microscope, la lamelle a glissé légèrement et a tout détruit...
Quand je veux conserver un échantillon, après dessication à l'alcool (70° puis 95°), j'utilise des suppositoires glycérinés : je place l'échantillon sur un peu de suppo et je fais fondre à la flamme d'une bougie en arrêtant de chauffer dès que le suppo commence à fondre, je recouvre d'une lamelle, puis je lutte la lamelle au vernis à
ongle, deux jours plus tard, si le résultat est correct...
Il faudrait que je me procure du noir de chlorazol, mais j'ai lu que son utilisation pouvait être délicate (donc, c'est peut-être pas vraiment pour moi !
)