Il me semble que, pour les mines, l'approche par l'espèce mineuse n'est pas la bonne, l'approche par la plante-hôte étant plus productive (chaque plante a classiquement une dizaine voire une vingtaine d'hôtes, répartis entre lépidoptères et diptères, dont on fait très rapidement le tour). J'ai suivi la clef disponible sur
http://www.bladmineerders.nl pour les hôtes du genre Rubus (voir
ici, la clef en anglais est en bas de la page). Si je n'ai aucun doute sur la genre (la larve de
Coptotriche, qu'on voit en transparence, est assez caractéristique), il y a le choix entre deux espèces (
Coptotriche marginea et
Coptotriche heinmanni). Les autres espèces ne colonisent pas
Rubus. La différence entre les deux tient notamment à la largeur de la mine et à la quantité de
soie produite par la larve, qui conduit à un plissement plus ou moins important de la mine. Sur mes exemplaires, la photo de surface permet d'observer le plissement de la mine.
Cela étant, Willem N. Ellis, auteur du site, observe, en bas de la page consacrée à
Coptotriche heinemanni, que la différenciation des deux mines peut être "a bit tricky", puisque des analyses ADN et des détermination des imagos ont invalidé des déterminations antérieures jugées certaines...
Cette photo de lepidforum est très proche de la mienne.