Asterix a écrit :J'ai fait l'élevage de cette espèce pendant plusieurs années pour approfondir sa répartition en Saône-et-loire. Les males (j'en ai contrôlé plusieurs centaines) sont attirés par les phéromones des femelles tres exactement entre 12h30 et 16h00 à la recherche des femelles par presque tous les temps (juste plus difficile a voir sans phéromones par temps pluvieux). Celles-ci sont faciles a trouver autant au vol, qu'au sol en train de pondre. Chez moi, son biotope est très tipé, coteaux thermophiles calcicoles ou on trouve sa plante-hôte, la piloselle. J'ai aussi essayé de controler dumi la nuit, je n'ai jamais pu en voir un seul exemplaire alors qu'il volait en abondance l'apres-midi.
le même constat que moi en vallée du Rhône abondance le jour et totale absence la nuit. Et oui pourquoi sortir le soir quand on a fait son devoir la journée
avis aux amateurs le week-end s'annonce ensolleilé et surtout plus doux
ils vont éclorent;
Sergio.
c'est décidé, je pars à sa recherche la semaine prochaine sur les coteaux de la vallée de la seine.les mentions de haute normandie, c'est pas ça qui manque , n'est ce pas bellieri?
80 ans après , ca ne se serait pas mal de faire sa redécouverte.
mais apparemment les localités que tu cites bellieri correspondent à des terrasses alluviales. alors je crois que je vais prospecter les deux.
j'espère bien voir cette belle espèce.
Maurice Sand (Catalogue raisonné des Lépidoptères du Berry & de l’Auvergne - 1879) écrivait :
930.DUMI (L.) DUMETI (L.)
Gargilesse (Indre), C. 5 novembre, taillis de chênes. Sologne, R. (Auvergne), R. – Chenille du 25 avril au 10 juin sous les pierres ; vit sur le pissenlit (Leotodon taraxacum) et l’Hieracium pilosella.
A ma connaissance pour l'Indre il s'agit de la dernière mention de cette espèce... et depuis à Gargilesse, les côteaux se sont bien boisés et la construction de barrages sur la Creuse on changé sacrément le paysage.
Plus surprenant il écrivait également ceci :
928. TARAXACI (Esp.)
La Brenne (Indre), R. 20 septembre au 15 octobre (espèce d’Allemagne et de Suisse). Chenille fin avril sur le pissenlit.
Question : Quel est la taille en moyenne des sites où vous connaissez cette espèce (1 ha, 5 ha )
Sur le Leraut 2007 il est indiqué absent d'Espagne, mais pas sur le Robineau ni sur FE (ou il est indiqué une référence pour le Portugal).
Il n'est pas connu en Andorre, j'aimerai bien le chercher, est-ce que je doit aller versant Nord des Pyrénées, ce qui représente peu de territoire et tout au dessus de 1700 m, ou est-ce que je peux espérer le trouver versant Sud
"Les insensés vivent sans jouir de ce qu'offre la vie" Démocrite
Il serait interessant de connaitre la répartition altitudinale des Lemonia. Personnellement j'ai observé dumi jusqu'a 1100m dans les Hautes-Alpes et pour taraxaci le plus bas est 1500m (a Fongillarde ou dans la vallée de la Clarée,05 ) pour monter jusqu'a 2400m (col de granon,05 et col du Petit-Mont-Cenis,73). Si d'autres personnes peuvent affiner leurs limites altitudinale...
Rien de mieux à proposer Asterix : 1650 m/2400 m au Galibier et aux alentours. pour taraxaci
En ce qui concerne les données de Sand, beaucoup d'entre elles (j'ai pas dis toutes) sont fantaisistes et personnellement je ne les prends pas en compte.
subrosea a écrit :
En ce qui concerne les données de Sand, beaucoup d'entre elles (j'ai pas dis toutes) sont fantaisistes et personnellement je ne les prends pas en compte.
C'est vrai que à sa lecture il y a de "sacrés obs et surprises". De plus il n'y a pas moyen de vérifier car absence de collection aujourd'hui. Après que faut-il ne pas prendre en compte ou pas la, j'ai pas assez de recul.