[Agriopis bajaria] géomètre à 2 grammes

[Gyp']

Donc, pour conclure --> : Agriopis bajaria ! ..

[lépi-net]

Eh oui, errare humanum est...
Je me suis fait avoir par la précipitation, l'angle de vue, le champagne... et l'époque de vol : en Ile-de-France, bajaria est une espèce de novembre.

C'est d'autant plus amusant que j'ai vu la bête il y a deux mois à quelques mètres de chez moi... C'était la première fois que je la voyais (dernière mention des Yvelines = 1963 !) et bien, le plus drôle c'est que je l'ai reconnue tout de suite !

Sans trop de mérite d'ailleurs, puisque leucophaearia ici ne vole pas avant ... Noël !

"Vérité en deçà du Massif Central, erreur au-delà"....

Au fait, comme je vois qu'on n'arrive plus à se comprendre avec tous ces changements de noms latins, on pourrait parler de l'Hibernie messagère, non ?

Philippe

[Gyp']

.....Au fait, comme je vois qu'on n'arrive plus à se comprendre avec tous ces changements de noms latins, .......
Philippe

Hélas Philippe, tu sais bien que ce sont les noms latins qui sont l'espéranto du naturaliste ..
Crois bien qu'en tant qu'Admin-galerie, je préfèrerais que la taxinomie ne soit pas bouleversée en permanence ... !
Mais c'est ainsi et nous avons décidé de nous "caler" sur FE ...... donc, nous nous y tenons (bon gré, mal gré )!

[entomojp]

Bon d'accord pour bajaria !
Je me suis laissé aller à la facilité.
On dirait que cette espèce réapparait actuellement. Pour cela, et pour la période de vol David (subrosea) pourrait nous en dire plus...

Quant à utiliser un nom néo-vernaculaire je ne fais pas partie de cette tribu !
Comment font les suisses avec les noms vernaculaires, d'un canton à l'autre ?
Je trouve que le latin est le meilleur passeport.

Jean-Pierre

[Asterix]

En Saône-et-Loire c'est une espèce à 2 biotopes, les bocages et les coteaux calcaires. Il n'y est pas rare, le principal étant que l'on y trouve ses plantes hotes (Prunellier, aubépines)
Ma date la plus précoce ou je l'ai apercu est le 19 octobre, la plus tardive étant le 12 décembre.

[subrosea]

Je connais très peu la bête et je n'ai pas assez de recul dans mon département pour en apprécier la fréquence. C'est vrai qu'historiquement, elle n'avait pas été revue depuis le 19ème siècle en Loire-Atlantique jusqu'à sa redécouverte en 2004. Qu'en penser ? Manque de prospections et de prospecteurs à cette période de l'année (nov-déc-janv), exigences écologiques particulières (c'est une thermophile qui semble préférer les sols calcaires mais ce n'est pas le cas dans plusieurs endroits où je la capture en nombre), ou changements climatiques (réchauffement) qui "poussent" l'espèce vers le nord (elle n'est toujours pas connue du département de la Manche) ??? Bref, ses questions sont les mêmes pour beaucoup d'autres espèces qui réapparaissent ou qui régressent ces temps-ci

N.B. : Je n'avais pas vu ton mail Asterix. Tes biotopes correspondent bien à ceux de ma région : bocages et coteaux à prunelliers et aubépines.

Je l'ai observé le plus tôt un 25 octobre (Hautes-Alpes) et le plus tardivement un 4 janvier (Loire-Atlantique).

[lépi-net]

Eh bien moi en Ile-de-France, où l'on est resté aussi trente ans sans voir la bête, elle a aussi deux biotopes : les coteaux broussailleux... et les zones urbanisées !

On peut effectivement penser que le choix de ses biotopes est guidé par son caractère thermophile, le second milieu étant sans doute un biotope de substitution à défaut du premier qui est en forte régression chez nous.