{Techniques de collection} Etalage micro-merdouille et arrachage de cheveux

[Dom']

J'utilise pour plaquer les bestioles un peu récalcitrantes sur leur support le temps du séchage une minuscule bandelette ( moins de 1 mm x 1 mm de section) coupée dans de l'émalène, fixée avec deux épingles (un peu comme pour les bandes de papier cristal pour les lepidos).

[Nicolas Komeza]

cela prouve que la bidouille est la meilleure méthode

Nicolas

[GOZOZO]

Voire même la tridouille.
Nicolas

[DPascal]

Bonjour,

Hormis le fait de laisser trop longtemps les bestioles au ramollissoir ce qui entraine inévitablement la pourriture. (Problème résolu justement avec le prunus lorocerasus haché), je n'ai plus depuis longtemps de problème pour ramollir les petits coléoptères.
Tout est dans la façon d'occire.
Il faut bannir la congélation, et le cyanure et n'utiliser que l'éthyle acétate.
Cela ne signifie pas arroser les insectes avec le liquide, mais l'exposé à ses vapeurs*.
J'utilise de petits flacons, dans lesquels j'introduis un petit morceau de papier essuie-tout imbibé d'acétate que je colle par capillarité sur la paroi du flacon au niveau du goulot.
Les flacons ont tous le même volume, c'est important puisque à force ont connait la taille optimale du morceau de papier à utiliser pour dégager la juste quantité de vapeur nécessaire pour tuer en douceur les insectes dans le flacon.
C’est de la quantité de vapeur d'acétate dans le flacon à tuer que dépendra la souplesse des bestioles à l'étalage après ramolissage. Trop ou trop peu = rigidité. Il faut un juste-milieu et pour cela je me répète, il faut utiliser des flacons à tuer de même volume et expérimenter sur des banalités la quantité d'acétate optimale en adaptant la taille des morceaux de pq imbibés du produit.

*La preuve en est que lorsqu'on introduit des petits curcu ou autres bestioles qui peuvent évoluer sur le verre, ceux qui entrent en contact direct avec le produit en marchant sur la languette de papier, sont par la suite « inétalable ».
Il faut pour ce genre d'insectes grimpeur sur surfaces lisses confectionner des flacons avec un réceptacle qui isole la source d'ethyle acétate. Ceux dont ce servent les chasseurs d'hyméno sont également bien pratique la bande de papier étant disposé dans le tube d'entrée.

[vanderbergh]

[GOZOZO]

On en revient au titre : arrachage de cheveux.

[DPascal]

Arrachage de cheveux (que je n'ai plus) ? Mais non Vanderbergh.
Ça parait un peu tordu, mais ce n'est qu'une apparence en tout cas ça ne prend pas plus de temps que de verser directement le liquide sur de la sciure dans un flacon ou d'y jeter vite fait une grosse boulette de coton imbibé..
Et la prise de tête ou arrachage de cheveux pour gozozo je ne connais pas ou plus.
Si tu es un amateur d'étalage soigné, essaie au moins et tu verras au final qui gagne du temps.

[Dom']

Si tu es un amateur d'étalage soigné, essaie au moins et tu verras au final qui gagne du temps.

Si cette méthode permet de se faciliter la vie et d'améliorer les résultats, pourquoi pas ? Je suis personnellement plutôt admiratif devant les étalages soignés, surtout lorsque les bestioles sont petites, mais je suis un peu flemmard et probablement ni très doué ni assez minutieux pour faire de même. C'est peut-être pour cela que j'ai gardé ma tignasse.

Au fait, DPascal, tu avais évoqué il y a un moment un système pour monter des minuties ? Du nouveau ?

[CocoLéo]

Astucieux ton système DPascal. Comme je suis un peu comme Dom' en matière d'étalage, je vais essayer ça au plus vite.

[Piezo]

Pour en revenir à la pepsine, je crois que c'est Michel Bergeal qui avait mis au point la méthode (à rechercher dans un Entomologiste - la revue - des années 60 ou 70). Comme il était pharmacien à Versailles, il n'y avait pas trop de problèmes pour fournir les entomos déclarés !

Malheureusement, Bergeal, Chrysomélidiste renommé, est mort l'année dernière, ce qui ne facilite pas les choses pour se procurer la précieuse enzyme (ou l'acétate, ou l'acétone etc.).