Merci à tous pour votre intérêt porté à cette découverte.
Et le lien vers la confirmation sur iNaturalist.
https://www.inaturalist.org/observations/154681447
Pour ma part, j'aurais aimé savoir où et de quelle façon tu avais trouvé le sympathique animal : quel genre de site, d'environnement, quelle plante éventuelle ? Par rencontre fortuite sur son support, par battage, etc. (si possible bien sûr) ? Merci d'avance.
Inventaire naturaliste préalable à la signature d'une obligation réelle environnementale (ORE).
Individu capturé au battage, en contre-bas d'une prairie grasse mésophile, au bord de l'Huisne, sur
Carex acutiformis.
Et aussi quelques critères de détermination parce que pour moi, c'est une "cicadelle" (sensu lato) comme une autre, sans rien de remarquable

Alors il faut partir du début !
1/ Fulgoromorpha : écaille chitineuse à la
base des ailes antérieures (je vous épargne la photographie pour ce point) ;
2/ Delphacidae :
éperon à l'
apex du tibia postérieur ;

Inframêle : France : Courcerault : 61340 : 10/04/2023
Altitude : NR - Taille : 3,9 mm
Réf. : 321176
3/ Ce n'est pas Asiraca clavicornis, donc je passe au critère suivant : carènes du
pronotum rejoignant (pratiquement) ses marges ;

Inframêle : France : Courcerault : 61340 : 10/04/2023
Altitude : NR - Taille : 3,9 mm
Réf. : 321178
4/ L'
apex du premier
tarse de la patte postérieure comporte 2 + 4 épines ;

Inframêle : France : Courcerault : 61340 : 10/04/2023
Altitude : NR - Taille : 3,9 mm
Réf. : 321179
>>> Kelisia ou Anakelisia : là, il faut l'
édéage pour les distinguer... mais pas que !
Ce qui entre en jeu, c'est la vue de profil (premier post).
En premier lieu, le point noir sur la joue : il n'est petit que chez A. fasciata, K. confusa et K. punctulum.
Chez A. fasciata, il y a une tache noire à l'arrière de l'œil et la tache noire sur la joue est vraiment très petite.
Chez K. punculum, il n'y a pas de tache noire sur le bord latéral du
pronotum.
N'en reste qu'un.
Avec deux critères significatifs mais non mentionnés dans la clé de détermination :
- la couleur des veines des ailes postérieures, notamment à l'
apex ;
- la bande transversale orange sur les yeux.
Plus la plante hôte citée au-dessus.
Pour les détails : Faune de France N°100, T.1, p. 114/116.
Et du même ouvrage (2019) : "encore inconnue en France" !