Au dessus de l'entaille de ponte, le jeune rameau d'olivier meurt (ici à droite de l'entaille).

H. Dumas : France : La Ciotat : 13600 : 24/09/2015
Altitude : NR - Taille : Entaille: ca. 6 mm
Réf. : 150548
L'orifice de ponte bifurque vers deux galeries au fond desquelles sont pondus les œufs, ici 8 œufs d'environ 1.5 mm chacun dans la galerie du bas.
Dans ce jardin je n'ai jamais vu que trois espèces: Cicada orni, Lyristes plebejus, et Tettigetta brullei*.
Les deux premières pondent dans des végétaux secs et le plus souvent peu ligneux (fenouil et graminées le plus souvent), et les cicatrices de leurs pontes sont très différentes.
Tettigetta brullei, Tettigetta pygmaea, si c'est bien elle, est la seule que je vois pondre dans les jeunes rameaux de divers végétaux verts et ligneux: amandier, prunier sauvage, plaqueminier, Eucalyptus, olivier notamment. Il n'y a que sur olivier que j'ai remarqué la mort du rameau au dessus de la cicatrice de ponte. Sur les autres essences le rameau reste vivant, mais l'écorce ne referme pas l'entaille qui garde le même aspect au long de la croissance du rameau. Du coup, fragilisé par la cicatrice de ponte, il est fréquent que le jeune rameau casse au niveau de l'entaille par grand vent.
Je vois de plus en plus de ces petites cigales chaque année. Est-il raisonnable de penser qu'il s'agit de Tettigetta brullei* Tettigetta pygmaea (comme celle-ci), ou bien d'autres petites espèces laissent-elles des cicatrices des pontes similaires sur végétaux ligneux et verts?
* Tettigetta brullei serait synonyme junior de T. pygmaea (voir Puissant, S., & Sueur, J. (2010). A hotspot for Mediterranean cicadas (Insecta: Hemiptera: Cicadidae): new genera, species and songs from southern Spain. Systematics and Biodiversity, 8(4), 555-574.)