Corophium arenarium
C. bonellii
C. crassicorne
C. multisetosum
C. sextonae
C. volutator
Unicola crenatipalma
On peut éliminer le dernier par la longueur relative des antennes 1 et 2 qui sont égales chez cette espèce mais clairement de tailles différentes chez mon spécimen.
Pour séparer les différentes espèces de Corophium en suivant leur clé, il nous faut l'urosome et les uropodes, que je n'ai malheureusement pas photographiés...
Mais en regardant les habitats et mode de vie, on peut également mettre de côté C. bonellii, C. crassicorne et C. sextonae parce qu'ils occupent les étages les plus bas de l'estran qui n'étaient pas découverts au moment où cet individu a été capturé, et C. multisetosum qui affectionne les milieux beaucoup plus saumâtres (le bouquin parle de salinités inférieurs à 1%).
Il nous reste donc C. arenarium et C. volutator à départager.
Encore une fois, ce sera l'habitat qui pourra le plus nous aider dans ce cas, C. volutator semble préférer les milieux abrités et vaseux comme les estuaires alors que C. arenarium se trouve plus en milieu sableux à sablo-vaseux.
Dans notre cas, l'estran de Tatihou est clairement de mode battu, donc pas la moindre trace de vase.
En bref, voilà jusqu'où on peut aller avec le Hayward & Ryland, pas assez de certitudes pour assurer à un niveau plus fin que Corophium sp. mais avec une meilleure probabilité pour C. arenarium.
Après, peut-être que les autres documents cités par Brendan permettent d'aller plus loin, je ne m'y suis pas encore penché
