D'abord l'
arista, gentiment plumeuse :

Chen : France : l : 60190 : 02/09/2022
Altitude : NR - Taille : au moins 10 mm (sans les ailes)
Réf. : 309840
Puis le
scutellum (dont les deux
soies postérieures sont cassées à la
base... à moins qu'il ne s'agisse des projections tubulaires dont parle la clef *) :

Chen : France : La Neuville-Roy : 60190 : 02/09/2022
Altitude : NR - Taille : au moins 10 mm (sans les ailes)
Réf. : 309841
Donc, en effet elle a les cuisses moins épaisses que sur les photos de la galerie de
S. gigantea mais pas aussi frêles que
S. notata. Elle n'a pas les ailes tachées de noir de
S. variegata... je ne vois pas de nervures
transverses ombrées comme sur
S. fuscicornis ou
S. ustulata. Ma mouche ne présente pas de bande sombre le long du thorac comme
ici, donc ça ne plaide pas pour
S. umbratica. En tâtant de la
clef anglaise (

) pour démonter la petite mécanique de cette mouche, cela donne :
- Pas de
soies humérales (donc ce ne serait pas
S. atricornis) ;
- * Je ne vois pas de projection tubulaire
apicale et proéminente au bout du
scutellum (donc on oublie
S. oxyphora) ;
- Il y a des poils sur le
scutellum ;
- Je ne vois pas de pilosité sur le mésopleuron (je vois juste une grande
soie sur ce qui me semble être le
mésosternum ):

Chen: France : La Neuville-Roy : 60190 : 02/09/2022
Altitude : NR - Taille : au moins 10 mm (sans les ailes)
Réf. : 309848
Et là je bute sur le critère suivant des "subscutellar hairs" présents ou non... Où faut-il regarder ?
En prenant arbitrairement l'option que ces poils soient absents, je passe au critère suivant ;
Plume de l'
arista longue (il me semble) ;
Scutellum presque entièrement poilu dorsalement. Poils pro-épisternaux présents au-dessus de la
base des coxae antérieurs... heu ?
S. affinis ?
En faisant des recherches sur ce genre, qui compte autour de 127 espèces (!), j'ai appris par Wikipédia que :
les larves sont très souvent inféodées aux champignons dont elles se nourrissent. Suillia gigantea et Suillia fuscicornis sont d'ailleurs utilisées comme indicateurs de la présence de truffes dans le sol lors de la recherche de ce précieux champignon par la méthode dite « à la mouche ». Intéressant !