Je lui mets un point d'interrogation, comme c'est l'usage, en attendant une confirmation.
Cependant, dans le sujet 73822 du Forum (Pierre Gros), jib a bien précisé :
Et par ailleurs en faisant une recherche sur Culiseta longiareolata on peut lire sur le web :c'est le seul a présenter ces couleurs et surtout le motif sur le thorax fait de belles et fines bandes d'écailles blanches disposées en lyre.
En l'occurence, c'est une femelle. Mais je me satisfais volontiers de cette remarque.L'ornementation du thorax, des pattes et les genitalia mâles interdisent toute confusion.
On peut lire aussi :
J'en retiens surtout que l'espace est très méridionale. Qu'elle soit remontée chez moi, en Lot-et-Garonne n'est pas aberrant. Ce qui me trouble beaucoup, par contre, ce sont les deux occurrences dans l'extrême nord de la France (voir sujet 172074). D'autant que la photo du mâle présenté n'a vraiment rien de commun, par son aspect, avec les images confirmées des femelles. Voilà qui mériterait peut-être qu'on y regarde de plus prèsBIOLOGIE DE L'ESPÈCE
Cs. longiareolata est une espèce à large répartition qui est présente dans le sud de la région paléarctique, dans les régions orientale et afro-tropicale. Elle est très commune dans toute l'Afrique méditerranéenne.
Les oeufs sont solidarisés au moment de la ponte, ils forment ainsi une nacelle.
Les gîtes larvaires sont de types très variés (bassins, abreuvoirs, puits abandonnés, trous de rochers, rizières, canaux) mais l'eau y est toujours stagnante et généralement riche en matières organiques. Ces gîtes sont permanents ou temporaires, ombragés ou ensoleillés, remplis d'eau douce ou saumâtre, propre ou polluée. Un aussi large spectre de possibilités explique la vaste répartition et l'abondance de l'espèce.
Les larves sont carnivores et peuvent hiverner mais sans subir de vraie diapause. Au Maroc, elles sont présentes de l'automne au printemps et le développement larvaire dure entre 2 et 8 semaines selon la température.
Les adultes sont présents toute l'année avec un maximum de densité au printemps et un autre en automne. Les femelles piquent les oiseaux; elles pénètrent très rarement dans les maisons. L'espèce est multivoltine, sténogame et autogène.
Cs. longiareolata ne pique pas l'homme et son rôle de vecteur de parasitoses humaines ne peut être que des plus réduits.


Dimitri GEYSTOR : France : MONSEGUR : 47150 : 17/09/2017
Altitude : 180 m - Taille : 9 mm
Réf. : 191877

Dimitri GEYSTOR : France : MONSEGUR : 47150 : 17/09/2017
Altitude : 180 m - Taille : 9 mm
Réf. : 191878

Dimitri GEYSTOR : France : MONSEGUR : 47150 : 17/09/2017
Altitude : 180 m - Taille : 9 mm
Réf. : 191879
Pour cette dernière photo j'avais commencé à construire une "pile", mais la coquine s'est envolée sans prévenir.
Au-plaisir de vous lire.
Dimitri