
vanderbergh : France : Clairefontaine : 78120 : 28/5/2004
Altitude : NR - Taille : 3 mm(sgdg)
Réf. : 132840
Forum communautaire francophone des insectes et autres arthropodes
Animateur : Sans animateur
L'abdomen est ovale, allongé, d'un vert doré, métallique, avec quelques enfoncements noirâtres formant des lignes le long du dos; le ventre, les pattes et les palpes sont du plus beau rouge carmin, et cette couleur s'étend en dessus sur les côtés de l'abdomen; les yeux sont au nombre de quatre, occupent la région supérieure de la tête , et séparés des palpes par une espèce de bandeau, de couleur semblable au fond sur lequel ils sont placés et très-difficiles à apercevoir ; ces yeux paraissent simples au premier aspect , mais au soleil et avec une forte loupe, on reconnait qu'ils sont doubles , à la manière des latéraux des Epéires; en dessus sont deux points brillants, qu'on serait tenté de prendre pour d'autres yeux , si leur extrême petitesse ne leur donnait plutôt l'apparence de stigmates, qu'a découverts Mûller dans quelques espèces d'Arachnides; les palpes sont très-courts, de trois articles, dont le dernier est le plus allongé, plus grêle, et terminé en pointe; entre la dernière paire de pattes et un peu en dessous est un organe, que M. de Théis suppose être l'épygine ,composé de deux petites valvules ovales-allongées, et se détachant en rouge sur un fond obscur; la quatrième paire de pattes est la plus longue, la première est la plus courte, la troisième et la quatrième paire sont ciliées intérieurement , les deux autres paraissent plus glabres à la vue simple , et n'ont que quelques touffes de poils aux articulations; ces dernières sont dans l'ordre de longueur de l'espèce précédente. Cette espèce a été trouvée par M. de Théis dans un marais aux environs de Laon; elle ne nage pas très-vite, et elle descend en se roulant sur elle-même jusqu'au fond de l'eau. Lorsqu'elle nage, ses palpes sont à peine visibles; quand on l'a tenue quelque temps hors de l'eau , on voit se contracter des petits points ou enfoncements qu'elle a sur le dos , et l'on pourrait supposer qu'elle respire au moyen des gonflements et contractions alternatifs de ces espèces de stigmates.