[Tetrix sp.] Tetrix isérois

[Vinz]

Merci Cyrille (et Yoan).

On va prudemment rétrograder à Tetrix sp. au moins jusqu'au prochain épisode, à moins que Bino ne se rallie à la cause tenuicornis qui semble obtenir la majorité des votes.

Là où nous sommes tous d'accord c'est que les Tetrigidae ce n'est pas facile, et encore moins sur photo.

[Bino]

Salut,
Je veux bien me rallier à la cause tenuicornis, faisant toute confiance à Y. Braud et à sa connaissance des orthoptères du Sud-Est de la France. J'avais émis initialement des doutes, tout comme BBInsecte, car tenuicornis ne me paraissait pas franchement évident pour cet individu photographié. Il est vrai que le critère des antennes est difficilement appréciable sur cette photo et que le caractère anguleux (très anguleux, moyennement anguleux...) du rebord antérieur du pronotum reste tout aussi délicat à apprécier. Je trouvais surtout que le rebord du pronotum s'avançait nettement sur la tête, lui donnant cette allure de tête renfoncée qui est assez typique chez bipunctata. Ce peut être ici simplement une posture particulière de la bête au moment de la photo. De là à conclure que ce diagnostic faisait de bipunctata une nouvelle espèce pour le département de l'Isère, il n'y avait qu'un pas que je n'aurais osé franchir ! Je reste personnellement un adepte de la collecte des Tetrigidae et à leur examen sous binoculaire, la photographie me servant essentiellement à illustrer (sauf pour les espèces "faciles").
A+

[Vinz]

Amen

[Guilio]

Décidément ces Tétrix n'ont pas finis de nous rendre chèvre!
Je tâcherai de présenter des photos de meilleure qualité la prochaine fois...

[CPU]

Je reviens à mon tour sur cette identification que d'aucuns trouvent problématique : la photo de la bestiole en vue dorsale montre bien les antennes, clairement çà ne peut pas être T. bipunctata qui a des antennes bien plus courtes et plus épaisses.
J'en reste donc à mon identification de départ : T. tenuicornis... qu'on ne trouve pas que dans des milieux secs du type pelouse calcicole. Sur les berges de la Loire tourangelle par ex., il n'est pas rare de l'observer sur des surfaces plutôt humides près de l'eau libre en compagnie de T. subulata et T. ceperoi.