J'ai trouvé cette cétoine morte, sur le dos comme se mettent les cétoines mortes qui se respectent, au pied de l'Eglise Notre-Dame del Pilar à Buenos-Aires.
Après avoir mené ma petite enquête, j'en ai déduit soit qu'elle n'avait aucune notion d'architecture, et qu'elle avait cherché à entrer dans l'Eglise en traversant sa façade, au lieu d'en emprunter la porte comme vous et moi, soit qu'elle avait trouvé la traversée de Buenos-Aires assommante. J'hésite fortement entre les deux hypothèses.
L'ennui, c'est que j'hésite également entre deux hypothèses concernant son identité. Une telle ornementation, me direz-vous, n'est certes pas courante. Pourtant, je suis incapable de me décider, tel l'âne de Buridan qui tergiversait entre le picotin d'avoine et le seau d'eau, entre Gymnetis chevrolat et Gymnetosoma margineguttata. Qui voudra bien me tirer de cette lancinante incertitude ?

Michel GYMENT : Argentine : Buenos-Aires : 00000 : 10 1 2011
Altitude : 0 m - Taille : 27 mm (mesurée)
Réf. : 66694