Lors de votre inscription suivez impérativement ces recommandations pour que votre compte soit validé. Si vous voyez ce bandeau, c'est que vous n'êtes pas connecté. En cas de difficultés de connexion cliquez d’abord sur CE LIEN avant de cliquer sur “Connexion”
Bonjour,
Je viens de parcourir avec beaucoup d'intérêt la controverse à propos de Purpuricenus kaehleri présent ou pas dans le Nord, et de la var. ruber.
Ma contribution sera modeste. Pour avoir cherché quelques dizaines d'années en forêt de la Grésigne (81) je peux confirmer que tous les Purpuricenus kaehleri sont de la var. ruber avec tout au plus de vagues indications de taches noires très réduites sur les élytres. Au point que je me suis toujours posé la question de savoir pourquoi ? Ma seule hypothèse est la suivante. Je la livre sans garantie aucune. Cette forêt est - en tout cas était - une forêt de très grands arbres, si bien que à part les endroits de coupes, l'ensoleillement au sol était plutôt parcimonieux. Y a-t-il une relation entre peu de soleil, peu de taches noires ? Je n'ai jamais eu l'occasion d'en parler avec Rabil, bien que nous ayons passé beaucoup de temps ensemble dans cette forêt. Pour terminer j'ajoute que dans la région tarnaise qu'occupe la Grésigne je n'ai jamais trouvé Purpuricenus en dehors de cette forêt. Enfin H. Galibert ne le signale pas du Bassin de l'Agout (sud du département). Alors ?
C'est drôle de voir des centaines d'entomo qui se battent pour une Localité ! chez moi tu pars , tu découvres , tu chasses et tu rentres ça fait genre Indiana jones
Vous gagnez en force , courage et confiance à chaque fois que vous prenez le temps de regarder la peur dans les yeux ..
Concernant kaelheri et ses formes, je trouve que l'hérault représente le mieux sa diversité, ruber y est présent sans y être fréquent ainsi que toutes les formes intermédiaires y compris budensiformis. Plus on va vers l'est et plus le noir devient dominant. Dans les balkans la tache noire rejoint le pronotum régulièrement et systématiquement en Grèce.
Je l'ai obtenu une fois d'élevage sur un prélèvement de Pistachier mémorable car outre 2 kaelheri et 1 budensis 3 il était sorti du même troncs 2 Trichoferus cinereus et deux Vadonia unipunctata. Plante hôte plus que surprenante pour ce longi....
Un petit complément d'information sur ce Purpuricenus.
En effet dans le Tarn, P. kaehleri n’est connu jusqu'à présent que de la forêt de la Grésigne et des massifs forestiers environnants.
Son aire "déborde" sur le Tarn et Garonne proche.
En ce qui concerne la variabilité de cette espèce dans cette région, si ruber Serville est la forme(variété ?) la plus fréquente on peut cependant y observer d’autres formes individuelles telles bilineatus Mulsant, bipunctatus Villa, ferraioi Pic .
Ces variations des taches noires des élytres se combinent avec des taches rouges plus ou moins étendues sur le pronotum (nigricollis Ragusa, heyrovskyi Podany).
P.kaelheri est plus abondant dans les zones sèches et ensoleillées, aux chênes rabougris (causses)
Bonjour Coléo 81.
Ce Coléo de Lavaur ne doit pas m'être inconnu... Je signale que dans les moyennes Corbières dans l'Aude le Purpuricenus kaehleri est commun et que, si je n'y ai pas trouvé (pas encore ?) la forme ruber, par contre on y trouve jusqu'à la variété cinctus VILLA. Chêne-vert dominant. A suivre .