Celui-ci a une histoire peu banale. Je terminais mon séjour au Vietnam, et arrivé à l'hôtel, en plein coeur de la ville, je n'escomptais évidemment plus de collecte. Lourde erreur ! En rentrant d'un repas d'adieu bien arrosé, je me promène dans les jardins de l'hôtel, et à environ trois mètres cinquante de hauteur, sur l'un des murs du parking, cette merveille me saute aux yeux ! Mon sang (alcoolisé) ne fait qu'un tour, je me précipite dans ma chambre et j'en reviens avec mon filet. Je capte au passage quelques commentaires attristés des gardiens du parking, je n'ai bien entendu rien compris, mais ils avaient l'air de penser que les asiles européens étaient mal fermés et laissaient échapper quelques pensionnaires...Je me précipite sur mon bestiau... et je le rate !
Je reste là les bras ballants, effondré, sous les commentaires railleurs des gardiens (qui prenaient bien soin de garder leur visage impassible), lorsque cet être sensible, captant toute mon infinie détresse, se bourrèle de remords et revient se constituer prisonnier !
Du coup, j'ai éprouvé de la tendresse pour lui. Je l'ai emmené dans ma chambre, je l'ai appelé par ses initiales, et même, j'ai eu la fantaisie de lui donner un prénom bien humain. Telle que vous la voyez, Isabelle se promène sur mon lit !
Bon, je vous laisse chercher un peu, mais un je ne sais quoi me dit que vous allez trouver rapidement !

Michel Gyment : Viêt Nam : 14 5 2009 : Hanoï : Etranger
- taille : 34 mm (mesurés)
ref:46769
Prendre son courage à deux mains, c'est toujours plus facile, lorsqu'on est ambidextre.