je m'y colle
nasicornis est la sous-espèce que l'on rencontre dans le tiers nord du pays (au moins jusqu'à Orléans au sud). Plus petite taille et soit disant grande corne pour les mâles (j'en ai eu chez moi cette année, leur corne était petite

J'y reviens après). c'est la seule sous-espèce française à avoir la double ligne de ponctuation de chaque strie bien marquée. Chez les suivantes, les
stries sont presque invisibles (et donc les
élytres sont lisses)
mariei est un écotype des plages de l'Aquitaine (sud atlantique français). C'est la seule sous-espèce française dont les larves sont exclusivement
rhizophages et vivent dans le sable, au pied des phragmites principalement (toutes les autres sous-espèces mangent du terreau à l'état larvaire). Elle est donc vraiment confinée au cordon dunaire. C'est la seule sous-espèce française dont le
clypéus est convergent à l'
apex, chez les autres il est parallèle ou même s'élargit.
grypuys est la sous-espèce française dont le
clypéus s'élargit nettement à l'
apex, corniculatus (=laevigatus) est la sous-espèce avec le
clypeus qui est parallèle à l'
apex. corniculatus est par ailleurs donné pour avoir une silhouette plus allongée que grypus. grypus occuperait le sud-ouest de la France et la Corse (ce qui est étonnant !), et corniculatus occuperait le sud-est.
Oui mais voila : où sont les schismes géographiques ? mariei se confronte à grypus et la forêt landaise près des dunes donne essentiellement des métisses
les grypus français sont considérés par Baraud (1992) comme des corniculatus non typiques, grypus n'existerait pas au nord des Pyrénées. Et dans le centre de la France ? Personne ne se mouille. Certainement car là les caractères se confondent. ou bien parce qu'il en est absent. Cela sera difficile à dire, personne n'en parle jamais
Je reviens sur mes nasicrornis supposés de forme nominale de chez moi : je n'ai pas vérifié le caractère des
stries. Je suppose que cette population est ancienne et provient d'une fabrique de compost très réputée qui a fermé depuis peu, mais qui doit être relayée depuis par les stations de compostage individuelle très à la mode chez les particuliers français. L'Oryctes local a du avoir le temps d'essaimer vers des composteurs et ainsi de bien de répartir. mais rien ne dit que la souche originale n'ai pas été importée accidentellement par la firme de compostage lors d'une récupération de matériel à composter ou de compost de démarrage. Je vérifie mes exemplaires au plus vite.