J'ai photographié ce coléoptère de 5 mm près de Dijon le 24 août 2025.
Je pense à un Chrysomelidae.
J'ai fait un tour du côté des Clytra et Cryptocephalys, mais rien avec ce pronotum orangée.
J'ai regardé les Coptocephala mais la forme des taches est différente et les antennes sont entièrement noires.
Les Tituboea n'ont pas les bonnes taches aussi.
Vous avez des idées ?
Florian ALONSO : France : Plombières-lès-Dijon : 21370 : 24/08/2025
Altitude : 333 m - Taille : 5 mm Réf. : 364064
La curiosité est un devoir : celui de savoir Naturaliste spécialisé dans les araignées
Si je suis cette clef :
1 - angles postérieur du pronotum arrondi => 5
5 - élytres jaunes ou rouges => 6
6 - marge antérieur du pronotum légèrement convexe => Coptocephala.
Du coup Coptocephala sp. ?
La curiosité est un devoir : celui de savoir Naturaliste spécialisé dans les araignées
Oui, c'est ce que je pense. Mais pour aller plus loin sur photo... Regarde néanmoins ici : https://www.coleonet.de/coleo/texte/coptocephala.htm. Ta bestiole est une femelle. Or les clefs sont généralement conçues à partir des mâles (faudrait d'ailleurs que ça change). C. raffrayi est corse, unifasciata et scopolina plutôt méridionales, restent linnaeana et rubicunda. Mais ça bouge avec le réchauffement climatique, d'autant plus que le couloir séquano-rhodanien est un « aspirateur » à espèces méridionales.
Dijon me semble un peu au nord pour cet effet d'aspiration avec un climat encore assez froid (contrairement par exemple à Lyon ou l'on voit des espèces méditerranéennes).
J'ai du mal à progresser avec cette nouvelle clef, comme elle demande d'avoir le spécimen sous la main pour observer des critères assez précis (et effectivement après c'est à l'édéage donc mâle obligatoire).
Comment on sait que ma bestiole est une femelle ?
La curiosité est un devoir : celui de savoir Naturaliste spécialisé dans les araignées
Dijon me semble un peu au nord pour cet effet d'aspiration avec un climat encore assez froid (contrairement par exemple à Lyon ou l'on voit des espèces méditerranéennes).
Attention, on a de nombreuses espèces thermophiles qui sont présentes dans la bande de pelouses entre la Côte-d'or et la Saône-et-Loire qu'on aurait peut-être pas soupçonné de but à blanc.
Donc ne pas exclure trop vite des espèces "en théorie" du sud.