En faisant abstraction de la
pectination et du cil des griffes tarsales ainsi que de la forme du
scutellum, non visibles, plusieurs éléments me semblent déterminants :
– absence apparente d'encoches ou de crans sur l'arête externe des métatibias ;
base des protibias rougeâtre ; 4e protarsomère
émarginé ;
–
tempes nulles ;
– 3 premiers antennomères plus fins et plus courts que les suivants, le 4e aussi long que le 5e et légèrement plus étroit ; dernier article non
émarginé ;
base des antennes rouge ;
–
base du
pronotum fortement bisinuée ;
–
pygidium long et
acuminé ; traces de pilosité blanche à sa
base ;
– grande taille.
Tout ces éléments,
pris ensemble, me conduisent à
Variimorda villosa, en l'occurrence une

(
palpes triangulaires).
La
maculation élytrale est variable, une partie peut avoir disparu (frottement), ce qui fausse l'appréciation, d'autant plus que la
base des
élytres est masquée par le bord du
pronotum. En lui restituant par la pensée une pilosité blanche (on voit en effet que la zone
scutellaire est recouverte de poils clairs), alors la
macule noire de la
fascie antérieure apparaît assez nettement.
La localisation en bordure d'étang fournit également un indice :
V. villosa vit en zone humide et sa larve se développe dans le bois décomposé des peupliers et des saules.
C'est vrai que si l'on avait une vue latérale des griffes tarsales, de l'arête externe des métatibias, de leur épine
apicale, de la face ventrale de l'insecte, des hypothèses seraient confirmées ou éliminées avec une plus grande certitude.
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