J'ai photographié ce que je pense être un coléo aquatique. Il se trouvait sur la végétation d'un étang forestier. Et il était de couleur bleue.
Mes connaissances en Dydiscidae sont plus que limitées ; je ne vois pas trop de quoi il s'agit, même après avoir parcouru la galerie.
Si ses pattes correspondent bien à un insecte nageur, ce qui m'étonne un peu est la forme de ses antennes.
Michèle Guinnet : France : Druillat : 01160 : 23/04/2021
Altitude : 305 m - Taille : 8/10 mm Réf. : 280548
Tes limites dans la connaissance des Dytiscidae ne seront pas un handicap car il s'agit d'un Hydrophilidae
En revanche, avec cette photo et si la taille est exacte, je ne vois pas pour le moment à quel genre l'attribuer.
Attention aux raccourcis : les Dytiscidae sont des coléoptères aquatiques mais tous les coléoptères aquatiques ne sont pas des Dytiscidae.
Je t'invite donc à chercher dans une autre famille qui a un nom plus aquatique ;)
Un hydrophilidae ?
Mais ce n'était pas un hydrophyle, trop petit même si je pense que j'ai complètement sous-estimé la taille ! On doit être plus près de 8/10mm mais pas plus gros.
Comment je peux corriger sur la fiche technique ?
Tous les Hydrophiles sont des Hydrophilidae, mais tous les Hydrophilidae ne sont pas des Hydrophiles
De 8 à 10 mm, ce n'est donc certes pas un Hydrophile s.str., mais avec cette coloration, ces stries élytrales quasi-invisibles (sur la photo), je te proposerais bien d'aller jeter un œil dans le genre Limnoxenus. Ce n'est pas garanti et tu nous diras ce que tu en penses.
Pas facile en effet de voir un détail quelconque car ma photo présente comme un "lissage" ; là, c'est parce que j'ai dû utiliser le flash. Mais les autres réglages n'ont rien donné non plus. Sans doute un effet du rayonnement sur sa forme bombée. Néanmoins, je pense que les stries ou ponctuations sur l'abdomen doivent êtres très fines.
On voit bien aussi qu'il devait être dans la vase car il en a encore qui a séché sur une antenne et à l'arrière de l'abdomen.
En fait, le niveau de l'eau avait baissé et les zones limitrophes en bordure du bois étaient découvertes sans être encore asséchées.
Je regrette de ne pas l'avoir capturé pour le photographier correctement dans une boîte. J'aurais pu observer sa face ventrale.
J'ai passé plus de temps sur les gerris. Suis bête.
On peut espérer en capturer un avec un tamis ? (comme pour les larves de libellules).