Voici la femelle d'un couple d'Agonum délogé sous l'écorce d'une souche à Arfons, en forêt, en bord de ruisseau dans une zone marécageuse.
Salamé François : France : Arfons : 81110 : 16/12/2020
Altitude : 670 m - Taille : 8 mm
Réf. : 273686
Salamé François : France : Arfons : 81110 : 16/12/2020
Altitude : 670 m - Taille : 8 mm
Réf. : 273689
En suivant la clé du Coulon (Faune de France 95) j'arrive au couple permoestum/afrum. J'ai écarté A. duftschmidi, le
Je n'ai pas réussi à observer la spermathèque (ce n'est pas la première fois avec des Agonum, cette pièce est-elle un peu colorée ou sclérifiée ? Je crois tout extraire mais elle me reste invisible, je dois m'y prendre mal), j'ai du mal a apprécier la forme du segment génital, aussi me suis-je basé sur les coxostyles pour essayer de séparer les deux espèces. J'ai en collection ce qui est à priori une série d'A. permoestum, sans malheureusement conservation du segment génital mais toutefois avec les coxostyles. En comparant ces derniers avec ceux de ce spécimen il apparait qu'ils sont pour mes A. permoestum globalement plus grands, il me semble aussi remarquer que le rapport de la taille des gonocoxites et de celle des gonosubcoxytes est différent, en effet ici les gonocoxites mesurent a peu près la moitié de la taille des gonosubcoxytes alors que chez mes supposés A. permoestum l'ordre est plutôt de plus de deux tiers voire carrément de trois quarts. Ce qui m'oriente donc pour ce spécimen vers A. afrum, les schémas présents dans la clé du FdF 95 semblant en outre plus ou moins correspondre. Mais est-ce un critère vraiment discriminant ? Cette différence de rapport semble en effet moins évidente sur les dessins de Schmidt disponibles sur Coleonet.de...
Bref, j'aurais donc tendance à m'orienter vers A. afrum, mais suis quand même bougrement dans l'incertitude, aussi aurais-je besoin d'avis plus éclairés.
Merci d'avance