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Un Catalan juste de l'autre côté des Albères, le long d'une piste empierrée qui allait vers Agullana, dans du crottin, sans doute de mulet, en bordure d'un champ moissonné. J'en ferais bien une espèce de la tribu des Oniticellini, mais après ...je suppose que l'absence de tarses aux pattes antérieures résulte d'une dure vie de labeur ? Gràcies per l'ajuda .
Jacques LAMY : Espagne : AGULLANA : 17707 : 20/07/1968
Altitude : 124 m - Taille : 14mm Réf. : 252178
Jacques LAMY : Espagne : AGULLANA : 17707 : 20/07/1968
Altitude : 124 m - Taille : 14mm Réf. : 252179
Je rappelle que toute capture est interdite en Espagne, sauf autorisation.
Merci donc de préciser si tu as ces autorisations, sinon nous ne pourrons pas garder ces images en galerie.
Merci !
Et les cerfs-volants soudain s'envolèrent dans le vent solaire
Je ne saurais dire, mais c'est une discussion fréquente sur le forum. Il est assez facile d'obtenir une autorisation par l'intermédiaire d'une association naturaliste (pour des dates et des lieux bien précis), mais encore faut-il faire la démarche. D'où ma question...
Je rappelle qu'une page est dédiée à la législation des différents pays ici : viewforum.php?f=52
Et pour l'Espagne : viewtopic.php?f=52&t=61071
EDIT : je n'avais pas fait gaffe à la date. Ta question prend tout son sens !
Si quelqu'un à l'info....
Et les cerfs-volants soudain s'envolèrent dans le vent solaire
Normalement, les textes relatifs à la protection d'espèces n'ont pas d'effet rétroactif.
Mais depuis le protocole de Nagoya, c'est pourtant bien le cas. Mais je ne sais pas s'il est appliqué en Espagne, même si le pays est signataire.
En revanche, Gelon, qui habite la Nouvelle Calédonie, sait que quand le protocole est appliqué strictement, tout est protégé depuis l'origine des temps. , sauf autorisation particulière.
Dom' a écrit : ↑samedi 4 avril 2020, 9:30
Normalement, les textes relatifs à la protection d'espèces n'ont pas d'effet rétroactif.
Mais depuis le protocole de Nagoya, c'est pourtant bien le cas.
J'en déduis qu'une Rosalia alpina capturée en France au XIXème siècle est considérée comme illégale ?
Et les cerfs-volants soudain s'envolèrent dans le vent solaire
En France métropolitaine, on n'en est pas arrivé là, heureusement.
Mais en Nouvelle Calédonie, où le protocole de Nagoya est appliqué à la lettre, c'est en principe oui (mais là bas, il n'y a pas des masses de Rosalia). Ceci dit, je ne sais pas si ceux qui sont chargés de l'application du protocole et des contrôles nécessaires ont avancé sur le sujet. Détenir ces bestioles n'a rien d'illégal, il me semble qu'il suffit de les déclarer. Gelon devrait pouvoir nous éclairer sur les réalités de la situation là-bas.
Pour en revenir au sujet du post, c'est à dire aux bêtes de collection anciennes capturées en Espagne, je n'ai pas la réponse.
Dom' a écrit : ↑samedi 4 avril 2020, 15:57
En France métropolitaine, on n'en est pas arrivé là, heureusement.
Mais en Nouvelle Calédonie, où le protocole de Nagoya est appliqué à la lettre, c'est en principe oui
Es-tu entrain de nous dire qu'un pays (la France) ayant signé et ratifié un traité, l'applique strictement sur une collectivité ultra-marine et pas sur le territoire métropolitain ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Protocole ... otocol.svg
Dom' a écrit : ↑samedi 4 avril 2020, 15:57
Détenir ces bestioles n'a rien d'illégal, il me semble qu'il suffit de les déclarer
Oui en effet
Et les cerfs-volants soudain s'envolèrent dans le vent solaire
Merci Lysbeth d'avoir en quelque sorte confirmé un élan de jeunesse: dans la boîte la bête était bien étiquetée " Chironitis hungaricus" (avec un h). Mais c'était alors presque incantatoire de ma part: je souhaitais qu'il en fût ainsi tout en gardant en mémoire ce que 'écrivait Paulian en 1959 : " Très rare et localisé sur quelques points du littoral méditerranéen..." alors un gamin de 18 ans qui débute et ramasse en coup de vent la bestiole au bord de la route, ça n'était plus guère crédible à mes yeux d'aujourd'hui.
Maintenant quant à savoir si j'avais le droit ou non, rappel, à cette époque-là, tandis qu'en France on bétonnait tout le littoral méditerranéen, les soucis du "caudillo" étaient tout autres qu'écologiques, et parce qu'alors je dépendais de mes parents, et que je devais compter sur leur bon vouloir pour arrêter la voiture là où je pensais faire fortune, on prenait bien garde de s'aventurer trop loin sur des pistes défoncées: ce qui ne nous a pas empêché un jour de nous faire braquer au retour à la voiture par des "guardias civiles" qui nous mettaient en joue avec leur mitraillette et nous commandaient de lever les mains en l'air, moi, mes parents, ma grand-mère (80 ans...) jusqu'à la fin de la fouille complète, certes pas parce que j'avais collecté des insectes . Alors ces subtilités d'aujourd'hui, ça suffit. Faites ce que vous voulez de la photo, ce n'est pas mon problème.
Et concernant quelques propos sur ce qui se passe en Calédonie sur les "prélèvements" d'insectes, oui sur le territoire qui est une collectivité à part en phase de transition statutaire, on prend désormais des précautions, qu'on soit pour ou contre le maintien dans le giron français; Il suffit de parcourir certains sites pour se rendre compte qu'il existe des pillards occasionnels, avec plus ou moins des complicités locales, qui passent sur place et revendent ensuite (je peux fournir des adresses mail précises si besoin...), et aussi de vrais chercheurs mais également vraies fripouilles, qui profitent de leur mission pour collecter un maximum d'insectes n'ayant rien voir avec l'objet de leurs recherches officielles, et les revendent, via e-bay ou via quelques dealers professionnels bien connus, et pas que des scientifiques des pays de l'est, des français aussi...Papilio montrouzieri (officiellement protégé !) à 190€, femelle de Polyura cltarchus à 895€, femelle d'Aenatus cohici à 2200€, il suffit de parcourir le web... Maintenant s'il y a offre, c'est qu'il y a aussi acheteurs...Même problème que pour la Guyane. Parenthèse refermée mais assumée.
Un grand merci également à ceux qui ont conforté mes identifications concernant Thorectes albarrinus et Pseudopercus patruelis. Je suppose que maintenant je peux classer définitivement mon Chironitis comme ungaricus Herbst ssp. ungaricus s.str. Et je vais regarder à nouveau ce qui se cache dans mes boîtes...ça passe le temps !
, sauf autorisation particulière.
