Bonjour,
Cela faisait un petit moment que n'avais pas séché autant sur un coléoptère. Avec ses antennes en massues et la forme de son corps je n'y arrive pas. Un petit peu d'aide ne serait pas de trop
éric Pensa : France : Vitrolles : 13127 : 07/05/2019
Altitude : NR - Taille : 15 mm environ Réf. : 229703
Merci, ce serait donc Cerocoma schaefferi. L'abdomen de l'individu de gauche trouvé sur la même plante a des couleur que je n'ai pas retrouvé dans les photo de la galerie, il y a autant de variabilité ? Je rajoute une photo d'un troisième individu, un mâle, prise juste avant au même endroit mais sur une fleur de Ciste à feuille de sauge,
éric Pensa : France : Vitrolles : 13127 : 07/05/2019
Altitude : NR - Taille : 15 mm environ Réf. : 229731
femelles : dernier article antennaire aussi long que les 5 ou 6 précédents ensembles = C. schreberi.
Chez le mâle schreberi le dernier article de l'antenne est 2 à 3 fois plus large que long
Contribution personnelle à l'Inventaire Znieff du Plantaurel occidental (1920 taxons Faune)
C'est vrai que sur photo cela prête à confusion. Je croit qu'il en serait autrement si on examinait les exemplaires sous bino. Malgré tout je pense à Cerocoma schaefferi pour plusieurs raisons. La forme des antennes (principal critère) correspond à ce dernier aussi bien pour les femelles que le mâle. Pour les femelles, la couleur de l'abdomen si on ne considère que la partie ventrale, est bien sombre (il faut faire abstraction des côtés, sur un spécimen sec, cette couleur claire ne serait pas visible). Chez schreberi elle est nettement rousse, même en dessous. Toujours pour les femelles, les fémurs et les pattes sont en partie jaunes alors qu'elles sont métalliques chez schreberi. Enfin, au point de vue écologie, Cerocoma schreberi est beaucoup plus tardif et n'apparaît pas avant juin dans les localités les plus chaudes alors que schaefferi apparaît dès avril. En plein été les deux espèces cohabitent sans problème.