Très juste !
De toutes façons sur photos, c'est pas faux de valider Neoplocaederus caroli (Leprieur, 1876)...
Les divers recherches du post l'ont démontré.
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[Neoplocaederus sp.] Maroc : Désert, est-ce que cela peut appartenir à un insecte?
Animateur : Lysbeth d'Alys
- Jean claude lutrand
- Membre
- Enregistré le : jeudi 25 octobre 2007, 10:02
- Localisation : Seine-Maritime
Maroc : Désert, est-ce que cela peut appartenir à un insecte?
Balises :
- Bozo
- Admin-galerie
- Enregistré le : lundi 12 mai 2008, 15:36
- Localisation : Sud Aveyron
Maroc : Désert, est-ce que cela peut appartenir à un insecte?
Pourrais-tu expliciter cette phrase ?Jean claude lutrand a écrit : ↑jeudi 26 septembre 2019, 10:05 De toutes façons sur photos, c'est pas faux de valider Neoplocaederus caroli (Leprieur, 1876)...
Je comprends que à partir d'une photo, même si on est pas sûr, on peut valider. Mais je dois mal comprendre.
Et les cerfs-volants soudain s'envolèrent dans le vent solaire
- alastor
- Animateur
- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
- Localisation : Aubagne
Maroc : Désert, est-ce que cela peut appartenir à un insecte?
L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence !
Donc pour moi : Neoplocaederus sp.
Donc pour moi : Neoplocaederus sp.
Si la Russie cesse le combat, la guerre disparaît, si l'Ukraine cesse le combat, l'Ukraine disparaît !
- Le Rustique
- Membre confirmé
- Enregistré le : samedi 2 octobre 2010, 11:53
- Localisation : près du parc Pic, Vanves 92170
[Neoplocaederus sp.] Maroc : Désert, est-ce que cela peut appartenir à un insecte?
J'ai vu aussi ce type de coque nymphale lors de séjours professionnels en Mauritanie, région des mines d'or du Tijirit.
il s'agit bien de coques nymphales du Prionien du genre Neoplaecoderus..
Des imagos envoyés à Sama suite sa demande, se sont révélés être Neoplaecoderus caroli. et N. denticornis .
J'apporte aussi à l'information des "forumeurs" que le bien gros Prionien (jusqu'à 85 mm) Anthracocentrus arabicus fait aussi des coques en sable aggloméré du même type mais plus grosses . Cette espèce a été trouvée en nombre dans les contreforts du Massif de l'Aïr au Nord du Niger près de la frontière avec l'Algérie. J'ai pu à la faveur de 2 séjours totalisant plus de 9 ans dans la région d'Arlit où j'ai travaillé, observer régulièrement ce Prionien spectaculaire.
Les imagos sortent ici fin juin ou au début du mois de juillet juste au moment de la très courte saison des pluies. Les larves vivent dans les gros acacias que l'on trouve le long des cory bordant le massif de l'AÏr. Il y était très commun et on pouvait le localiser facilement la nuit avec une lampe torche lorsqu'il se déplaçait bruyamment sur les gros troncs et aussi lors des combats féroces entre mâles.
J'ai vérifié un cycle larvaire de 3 ans dans cette région désertique, après ponte d'une femelle dans un gros morceau de tronc d'acacia ramené dans le jardin de ma villa à Arlit et enfoui dans le sable.
A noter qu'il est en concurrence avec le Macrotoma palmata que l'on trouve aussi dans les mêmes biotopes dans la région d'Iférouane dans l'Aïr.
il s'agit bien de coques nymphales du Prionien du genre Neoplaecoderus..
Des imagos envoyés à Sama suite sa demande, se sont révélés être Neoplaecoderus caroli. et N. denticornis .
J'apporte aussi à l'information des "forumeurs" que le bien gros Prionien (jusqu'à 85 mm) Anthracocentrus arabicus fait aussi des coques en sable aggloméré du même type mais plus grosses . Cette espèce a été trouvée en nombre dans les contreforts du Massif de l'Aïr au Nord du Niger près de la frontière avec l'Algérie. J'ai pu à la faveur de 2 séjours totalisant plus de 9 ans dans la région d'Arlit où j'ai travaillé, observer régulièrement ce Prionien spectaculaire.
Les imagos sortent ici fin juin ou au début du mois de juillet juste au moment de la très courte saison des pluies. Les larves vivent dans les gros acacias que l'on trouve le long des cory bordant le massif de l'AÏr. Il y était très commun et on pouvait le localiser facilement la nuit avec une lampe torche lorsqu'il se déplaçait bruyamment sur les gros troncs et aussi lors des combats féroces entre mâles.
J'ai vérifié un cycle larvaire de 3 ans dans cette région désertique, après ponte d'une femelle dans un gros morceau de tronc d'acacia ramené dans le jardin de ma villa à Arlit et enfoui dans le sable.
A noter qu'il est en concurrence avec le Macrotoma palmata que l'on trouve aussi dans les mêmes biotopes dans la région d'Iférouane dans l'Aïr.
"Verba volent, Scripta manent"
- Le Rustique
- Membre confirmé
- Enregistré le : samedi 2 octobre 2010, 11:53
- Localisation : près du parc Pic, Vanves 92170
[Neoplocaederus sp.] Maroc : Désert, est-ce que cela peut appartenir à un insecte?
voir, comme indiqué plus haut, le site web http://jcringenbach.free.fr/
Dans la rubrique Cerambycidae, Cerambycinae, il y a un beau cliché d'une coque nymphale de Neoplacaederus caroli Leproeur, 1876, trouvée
en Libye à Egede Wa-n kaza.
Dans la rubrique Cerambycidae, Cerambycinae, il y a un beau cliché d'une coque nymphale de Neoplacaederus caroli Leproeur, 1876, trouvée
en Libye à Egede Wa-n kaza.
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