Blague à part, il n'y a pas de secret.
Je récapitule :
1. Le sujet était (et est toujours) vivant.
2. De la vitre de fenêtre où il rêvait de liberté, je l'ai fait délicatement basculer dans une lame de microscope creuse (lame à puits).
Et j'ai vite recouvert d'une lame ordinaire, car c'est un agité de première.
3. Sur la lame à puits, il y a un logement carré prévu pour une lame en verre ultrafin de meilleure qualité optique. Mais ces lamelles sont très légères, et un coléo (même petit) les soulève sans peine.
Donc, lame ordinaire.
4. C'est là que les choses se compliquent. L'agité n'arrête pas de courir : sur le fond, sur les bords, sur la lame de couverture.
C'est là que je l'ai chopé pour la vue ventrale, vite fait mal fait (quick and dirty, comme disent les américains). J'ai gardé la photo la moins mauvaise.
5. Pour l'autre vue, il a fallu quelques incantations, car ce n'est pas une vue unique, mais une pile d'une quinzaine de vues ré-assemblées avec Helicon focus (sujet déjà traité sur le forum, il me semble).
6. Pour les incantations, il y a le versant (c'est le cas de le dire) en euros, pour du matériel de qualité. Pas de mystère, il faut y mettre le prix.
Et il y a le versant purment magique, pour que le salopard tienne en place pendant la séquence. Donc, pacte avec le diable. ( Ça ne marche pas toujours...

). Pas de frigo.
Je joins une vilaine photo explicative prise avec mon téléphone :

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