[Raymondionymus burlei] aveugle qui n'a pas froid aux yeux

Message par **lockman** » jeudi 24 octobre 2013, 21:32

au risque de passer pour un copieur, ce doc m'intéresse aussi car je commence à pratiquer le tamisage très sérieusement

j'adore cette méthode mais elle nous sort des bêtes pas toujours bien fournies en doc

Message par **Vin'S** » vendredi 25 octobre 2013, 8:45

Héhé, Christian fait chauffer la boîte mail en ce moment

Après une petite prospection dans la forêt d'Issaut en Avril 2014,
nous (Bernard et moi même) n'avons pas observé le moindre Raymondionymus perrisi (Grenier)

cette station est trop élevée pour perrisi (jusqu'à 300 m. d'altitude).
Pour la première fois, nous avons rencontré dans la même station les deux espèces suivantes :
Raymondionymus burlei (Secq & Secq), lavage de terre sous de la mousse, se rencontre généralement au dessus de 300 m. d'altitude.
Raymondionymus vincenti (Secq & Secq) !, lavage de terre talus de terre meuble, à partir de 800 m. (espèce non signalée des Pyr.-Atlantiques)

Donc, à notre avis la photo (Réf. 111027) proposée par pat64 correspond plutôt à Raymondionymus burlei,
ce qui implique d'indiquer un autre nom d'espèce dans le titre...

Message par **pat64** » samedi 12 juillet 2014, 23:08

merci

. et désolé de vous avoir induit en erreur

Issaux
burlei et vincenti, des nouveaux. Hoffman, Tempère et Péricart n'en parlent pas.
Vous en avez attrappé en grande quantité ?

pat64 a écrit :burlei et vincenti, des nouveaux. Hoffman, Tempère et Péricart n'en parlent pas.
Vous en avez attrappé en grande quantité ?

Salut pat64 : 2 ex. vincenti et env. 10 ex. burlei.
Raymondionymus perrisi semble se cantonner à de faible altitude (moins de 300 m), tandis que burlei au dessus de 300 m.
Référence bibliographique : SECQ (Bernard & Michel), 1996.- Etude sur les Pararaymondionymus de la région pyrénéenne...
Bull. Soc. ent. Fr., 101 (1) : 13-19.
Suite à cette note, tu comprends pourquoi que les deux espèces ne sont pas mentionnées dans Hoffmann, Tempère ou Péricart,
la description de la larve du perrisi par REMILLET est désormais douteuse.

Raymondionymus burlei (Secq & Secq 1996)

Message par **pat64** » dimanche 13 juillet 2014, 10:56

Merci pour toutes ces infos.
J ai une autre question sur la méthode du lavage de terre
Disons deux questionnes

Quand tu laves, tu ne recuperes que les débris flottants ?
Ensuite pour récupérer les coleos tu mets sur un tamis avec pot récupérateur ? Pendant combien de temps?
Pour le seul Raymodini j'avais utilisé ce procédé qui n'avait rien donné donc j'avais passé à la loupe tous le débris et récupèré le seul Raymondini

pat64 a écrit :Quand tu laves tu ne recupères que les débris flottants ?Ensuite pour récupérer les coleos tu mets sur un tamis avec pot récupérateur ? Pendant combien de temps?

pat64, le sujet a déjà été abordé avec toi dans "Raymondionymus lavagnei, Zétrik"...
Oui, il faut uniquement récupérer écumes+débris en surface puis déposer le prélèvement sur un chiffon, en faire un lingot pour séchage 24 heures.
Les débris sont installés sur Berlese (pas plus de 5 cm d'épaisseur), un flacon d'alcool en bas du cône récupère pendant 8 jours les bêtes,
en général la curiosité est trop forte pour attendre 8 jours, je procède à une ou deux visites des flacons par jour...

Message par **Vin'S** » dimanche 13 juillet 2014, 13:30

Dans de l'alcool directement ? Je n'ai jamais réussi à assouplir les coléos tués dans l'alcool, ce qui donne des catastrophes à l'étalage en général...

Message par **pat64** » dimanche 13 juillet 2014, 13:44

Merci Michel

Le Monde des insectes