mycofan : Halacritus punctum (Aubé, 1842).
j'ajouterais que la ssp. viennai Gomy n'est plus valable en raison des formes rencontrées chez l'espèce (VIENNA & RATTI, 1998).
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
Hello, ici Vin's infiltré !
En cherchant l'Holoparamecus bertouti avec Cédric au bord de l'étang de Thau (trouvé en quantité, youpi !), on a aussi trouvé cette bête qui m'a donné un peu de fil à retordre, de par sa taille et le biotope particulier. Nos spécimens font 1mm et la fourchette de taille du Yelamos qui m'a permis de l'identifier le donne de 0.8 à 1.1mm. Or l'individu de ce post (trouvé par ailleurs en pleine mer d'après la carte de la galerie) fait le double de la taille moyenne pour cette espèce... Il n'y a pas une petite coquille quelque part ?
Bonjour Cédric Halacritus punctum est facilement reconnaissable des autres espèces de micro-Histeridae de la faune française par ses tibias antérieurs dilatés. J'ai consulté ma collection pour te fournir la taille mini/maxi du corps de cette espèce, pronotum + élytres (tête & pygidium exclus) : 0,8 mm-1,2 mm. Sa taille moyenne correspond en gros à la taille d'un Acritus (A.) nigricornis ...
--Sa présence sur le bord d'un lac du littoral est intéressante, car l'espèce préfère nettement les plages du bord de mer, et même en bord de mer il n'est pas évident de capturer l'espèce.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
C'était Vin's avec le compte de Cédric, merci pour ta réponse. La bête n'est vraiment pas abondante car on est retourné tamiser les detritus d'algues au bord de l'étang et seulement 3 Halacritus de plus pour quelques centaines de Brachygluta !
Salut à toi Vincent
Les Halacritus se rencontrent aussi sous les bois flottés humides en contact avec le sable, à la base des rochers avant les fortes chaleurs. J'en ai ramassé à Djibouti sous des nageoires de Tortues mortes.
--Avec mon frère, nous avons eu des chasses mémorables de Pselaphinae au Pont des Tourrradons, évidemment il faut tamiser au bon moment et vers la Pâques, des milliers dans cette seule station
Modifié en dernier par SECQ Michel le vendredi 1 octobre 2021, 23:09, modifié 2 fois.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
OK, on est sans doute pas dans ses conditions préférées. Le Brachygluta qui pullulait dans le biotope est B. foveola foveola, je n'avais jamais vu une telle abondance d'un Psélaphide, j'en suis encore tout baba